Magny, Françoise (dir.)
Fénelon, archevêque de Cambrai
Liste des ouvrages

Cambrai ville fortifiée
Magny, Françoise (dir.)
Maison Falleur, Cambrai, 1991.
In-8, broché sous couverture rempliée illustrée en noir, 153 pp.
Nombreuses illustrations en noir et blanc in texte et en hors-texte.
Bon état d'ensemble. Pli de lecture sur le dos, quatrième de couverture légèrement salie.
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Introduction, par F. Magny - I. Aux origines de l'enceinte : du Bas-Empire à la fin du XIVe siècle - Ia. Des origines à l'invasion franque du milieu du Ve siècle, par Isabelle Machelart - Ib. Du Ve au VIIIe siècle, par I. Machelart - Ic. Du IXe au XIe siècle, par I. Machelart - Id. Du XIe à la fin du XIVe siècle, par Alain Salamagne - II. De la fin du XIVe siècle à la fin du XVe siècle : Genèse de l'enceinte médiévale. - De la terre à la pierre, par A. Salamagne - IIa. Le contexte de la guerre de Cent Ans - IIb. Les programmes de fortifications mis en oeuvre à Cambrai - IIc. Chronologie de la construction des fortifications de la fin du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle - IId. Description des constructions nouvelles : Les fronts méridionaux de l'enceinte : La porte du Saint-Sépulchre ou porte de Paris. - La tour Neuve ou Tour des Bons-Enfants. - La tour Saint-Fiacre. - Les courtines. - La tour d'Abancourt. - Les échauguettes. - La porte d'eau ou tour des Arquets. - La tour du Caudron. - Le château de Cantimpré. - La porte de sortie d'eau de l'Escaut. - Le front de Bèvres ou Beuvres. - La porte de Selles. - Le château de Selles. - La gaine du château de Selles. - Remarques complémentaires, par Marie-Pierre Baudry - Les fronts Nord de l'enceinte : La tour de Monferrand. - La porte Robert - Les fronts orientaux : La porte Saint-Ladre. - Les courtines - La sculpture - III. Les fortifications renaissantes - IIIa. La citadelle, par A. Salamagne - IIIb. La citadelle de Cambrai : un patrimoine englouti, par Nicolas Faucherre - IIIc. Les fortifications renaissantes de la ville, par A. Salamagne - IIId. La seconde citadelle (fin du XVIe siècle - début du XVIIe siècle), par A. Salamagne - IV. Les travaux espagnols de la fin du XVIe siècle à la prise de Cambrai par Louis XIV, par A. Salamagne - V. Les fortifications du XVIIe siècle : expression de l'école néerlandaise, par A. Salamagne - VI. Les travaux des ingénieurs français, par A. Salamagne - VII. Les travaux du XVIIIe siècle, par A. Salamagne - VIII. Description des constructions nouvelles de la fin du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, par A. Salamagne - VIIIa. La citadelle : La première citadelle. - La seconde citadelle. - La porte royale. - La chapelle - VIIIb. Les bastions de l'enceinte urbaine : Le demi-bastion Robert (1553-1558). - Le bastion Saint-Georges ((1563-1567). - La porte Neuve ((1574-1576). - La porte Notre-Dame ou de Valenciennes (1622-1623). - Les caponnières (1666). - L'ouvrage à cornes de la porte du Saint-Sépulchre. - La porte de Cantimpré - IX. Le démantèlement à la fin du XIXe siècle, par A. Salamagne - X. Bibliographie et sources - XI. Liste des oeuvres et documents exposés.
Ce superbe ouvrage aujourd'hui épuisé accompagnait l'exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Cambrai, du 24 mai au 29 juillet 1991, sous la direction de Françoise Magny, alors conservatrice de ce musée.
Le démantèlement des fortifications, attendu depuis de longues années par la municipalité de Cambrai et finalement voté par l'Assemblée nationale en 1889, ne laisse plus guère imaginer ce que furent les enceintes successives de la ville, depuis la première enceinte dont s'était dotée la ville, qui succédait à celle de Bavay devenue trop vulnérable, à la fin du IIIe siècle. A la nécessité de répondre au manque d'espace effectivement préjudiciable au développement économique à l'intérieur de la ville, s'était d'emblée greffée une question de spéculation urbaine. Dès 1887, le chef de bataillon de la place notait que "[...] Les terrains libérés par les fortifications allaient subir une "énorme plus-value" et que [...] les nombreux commerçants intéressés à cette grande entreprise ne voudront pas renoncer à tous les avantages espérés par eux." Il ajoutait que la ville était donc acculée par ces différents groupes de pression à exiger le démantèlement. En outre les entrepreneurs qui en furent chargés étaient rétribués au prorata des maçonneries détruites et avaient donc un intérêt particulier à la disparition quasi-complète du circuit fortifié." (Alain Salamagne, p. 131)
Le démantèlement des fortifications, attendu depuis de longues années par la municipalité de Cambrai et finalement voté par l'Assemblée nationale en 1889, ne laisse plus guère imaginer ce que furent les enceintes successives de la ville, depuis la première enceinte dont s'était dotée la ville, qui succédait à celle de Bavay devenue trop vulnérable, à la fin du IIIe siècle. A la nécessité de répondre au manque d'espace effectivement préjudiciable au développement économique à l'intérieur de la ville, s'était d'emblée greffée une question de spéculation urbaine. Dès 1887, le chef de bataillon de la place notait que "[...] Les terrains libérés par les fortifications allaient subir une "énorme plus-value" et que [...] les nombreux commerçants intéressés à cette grande entreprise ne voudront pas renoncer à tous les avantages espérés par eux." Il ajoutait que la ville était donc acculée par ces différents groupes de pression à exiger le démantèlement. En outre les entrepreneurs qui en furent chargés étaient rétribués au prorata des maçonneries détruites et avaient donc un intérêt particulier à la disparition quasi-complète du circuit fortifié." (Alain Salamagne, p. 131)
