Triqueti, Henry de, secrétaire du comité de patronage de l'Eglise réformée de Paris
Les ouvriers selon Dieu et leurs oeuvres - Suite de discours adressés par Henry de Triqueti aux jeunes apprentis -
4e série : Laura Bridgman - Bellot
Liste des ouvrages
Les premiers jours du protestantisme en France - depuis son origine jusqu'au Premier Synode national de 1559
Triqueti, Henry de
Aux librairies protestantes, Paris, 1859.
In-12, broché sous couverture illustrée, 300 pp.
Exemplaire retiré de bibliothèque.
Mention de 2e édition.
Etat moyen. Dos défraichi, rousseurs éparses. Cachets de bibliothèque tamponnés en couverture et en page de titre ; étiquette collée au bas du dos et sur la couverture. Exemplaire de travail.
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Introduction - I. Qu'est-ce que le premier Synode? II. Quand l'esprit de Réforme naquit en France III. Les Vaudois IV. La parole de Dieu répandue par l'imprimerie V. Lefèvre d'Etaples et Guillaume Farel VI. Jacques Pavannes et l'Ermite de Livry VII. Louis de Berquin VIII. Lambert IX. La persécution dans les provinces X. Marguerite de Valois et Lefèvre d'Etaples XI. Olivétan, les Vaudois et la Bible française XII. Jean Calvin XIII. Esprit politique de la Réforme XIV. Premier établissement des Eglises XV. Règne de Henri II XVI. La liste des premières Eglises XVII. De quelques confesseurs XVIII. L'Eglise de Paris XIX. L'Assemblée surprise. - Effet des bûchers sur l'opinion publique XX. Le chant des Psaumes au Pré-aux-Clercs XXI. Le Synode de 1559 XXII. La Confession et la Discipline XXIII. Anne du Bourg XXIV. Conclusion. - La médaille. - Les historiens protestants. - Table des chapitres.
Le baron Henry de Triqueti (1803-1874), sculpteur qui se fit connaître lors du Salon de 1831, s'était converti au protestantisme en 1848-1849. Membre de la Garde Nationale, il fut blessé par balle lors des journées de Juin 1848 et dut se retirer dans le Béarn pour une longue période de convalescence. Ardent prosélyte depuis sa récente conversion, le peintre Eugène Devéria vivait alors à Pau et joua un rôle déterminant dans la conversion de son ami Triqueti à la religion protestante. Proche du Réveil, ce courant évangélique incarné par le pasteur Monod, Triqueti devint un acteur zélé de l'Eglise Réformée en tant que secrétaire du conseil presbytéral. "Persuadé, à l'instar des pasteurs évangéliques, que le christianisme, avant d'être une doctrine, est une façon d'agir dans le siècle, il s'efforce après sa conversion de traduire en actes son engagement ; on sait l'implication dont il fait preuve au sein de l'Eglise réformée de Paris, fondant un asile pour les vieillards et un patronage pour les apprentis, y donnant chaque mois des lectures, apportant la preuve au quotidien que "l'accomplissement de la loi, c'es la charité (Rom. XIII, 10), ainsi qu'il le rappelle dans son Manuel de la charité dans l'Eglise réformée (1861). [...] Membre actif de sa communauté, mettant sa plume et son érudition au service du plus grand nombre par ses multiples opuscules, pratiquant la charité en actes, Triqueti vit sa conversion dans son quotidien comme dans ses oeuvres et le choix de ses sujets, mais sans céder au dogmatisme. " (Isabelle Saint-Martin, "L'inspiration chrétienne d'Henry de Triqueti" in Henry de Triqueti 1803-1874, le sculpteur des princes, 2007).