Prévost-Marcilhacy, Pauline
Les Rothschild bâtisseurs et mécènes
Liste des ouvrages
Collection de S. A. le duc de Berwick et d'Albe - Tableaux par Velazquez, Murillo, Rubens - 75 tapisseries de premier ordre en partie tissées d'or et d'argent - 4000 gravures anciennes et modernes - 1877
Blanc, Charles (préf.)
S. éd., Paris, 1877.
In-4, demi-maroquin à coins, dos lisse, titre et tranche de tête dorée, signet, 140 pp., reliure signée.
Avec 32 planches gravées ou photogravées et 33 marques et monogrammes.
Bon état d'ensemble.
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Avant-propos, par Haro, peintre-expert - Préface, par Charles Blanc - Catalogue : Tableaux : Le portrait du fils de Murillo, par Murillo. - Le départ pour le marché, par Rubens. - Portrait de l'infante Marie-Marguerite, par Velazquez. - Portrait de dona Antonia de Haro i Gucman, par Velazquez - Tapisseries italiennes - Tapisseries des Flandres - Gravures.
Précieux document pour l'histoire des collections, cet important catalogue de vente a été édité à l'occasion de la vente de la Collection du duc de Berwick et d'Albe qui s'est tenue à Paris, du samedi 7 avril au vendredi 20 avril 1877.
"La vente des collections du duc de Berwick et d'Albe, provenant du palais de Liria, nous paraît être pour les amateurs, les artistes et les collectionneurs, un événement heureux et d'un grand intérêt. Personne n'ignore que la maison d'Albe tenait, comme galerie privée, un rang presque royal ; aussi renferme-t-elle des oeuvres d'une importance réelle pour l'histoire de l'art européen, tant en tableaux qu'en tapisseries... Les gravures d'après Velazquez, Rubens et Murillo, ont été exécutées par MM. Lalauze, Gustave Greux. [...] Les 75 tapisseries méritaient par leur importance d'être toutes reproduites ; nous avons dû nous borner, faute de temps, à publier, seulement 28 planches, faites par les nouveaux procédés de photogravure de la maison Goupil." (Haro, peintre-expert)
"Jamais on n'a vu et probablement on ne verra jamais se reproduire, au grand jour des ventes publiques, une suite de tapisseries comme celles qui vont être mises aux enchères à l'hôtel Drouot et qui proviennet du palais de Liria, à Madrid.
[...] Avant d'en venir là, nous avons à parler des quatre tableaux et des quatre mille estampes qui seront vendus avec les tapisseries appartenant au duc de Berwick et d'Albe.
"Quatre tableaux! c'est peu de chose en apparence quand il s'agit d'exciter les désirs, la curiosité, l'émulation d'enchérisseurs puissants, et de provoquer une vive concurrence entre les musées et les nations de l'Europe. Mais il faut dire que ces quatre tableaux sont deux Velazquez, un Rubens et un Murillo, que ce sont des morceaux célèbres, qui forment, avec les gravures et les tapisseries, un ensemble imposant.
[... En même temps que ces tableaux, quatre mille gravures, longtemps enfouies dans des portefeuilles en forme de boîtes fermant à clef, et qui peut-être ne voyaient le jour qu'une fois l'an, vont être rendues à la lumière. Tous les maîtres de la gravure y sont représentés : Mantegna, Marc-Antoine, Albert Dürer, ... Les eaux-fortes de Rembrandt figurent aussi dans les portefeuilles, maintenant ouverts, de la maison d'Albe.
"Celui des ducs d'Albe qui, au XVIIIe siècle, composa cette collection de portefeuilles qui suffirait à former le cabinet d'estampes d'une nation, a visé évidemment à faire une histoire de la gravure..." (Charles Blanc)
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"La vente des collections du duc de Berwick et d'Albe, provenant du palais de Liria, nous paraît être pour les amateurs, les artistes et les collectionneurs, un événement heureux et d'un grand intérêt. Personne n'ignore que la maison d'Albe tenait, comme galerie privée, un rang presque royal ; aussi renferme-t-elle des oeuvres d'une importance réelle pour l'histoire de l'art européen, tant en tableaux qu'en tapisseries... Les gravures d'après Velazquez, Rubens et Murillo, ont été exécutées par MM. Lalauze, Gustave Greux. [...] Les 75 tapisseries méritaient par leur importance d'être toutes reproduites ; nous avons dû nous borner, faute de temps, à publier, seulement 28 planches, faites par les nouveaux procédés de photogravure de la maison Goupil." (Haro, peintre-expert)
"Jamais on n'a vu et probablement on ne verra jamais se reproduire, au grand jour des ventes publiques, une suite de tapisseries comme celles qui vont être mises aux enchères à l'hôtel Drouot et qui proviennet du palais de Liria, à Madrid.
[...] Avant d'en venir là, nous avons à parler des quatre tableaux et des quatre mille estampes qui seront vendus avec les tapisseries appartenant au duc de Berwick et d'Albe.
"Quatre tableaux! c'est peu de chose en apparence quand il s'agit d'exciter les désirs, la curiosité, l'émulation d'enchérisseurs puissants, et de provoquer une vive concurrence entre les musées et les nations de l'Europe. Mais il faut dire que ces quatre tableaux sont deux Velazquez, un Rubens et un Murillo, que ce sont des morceaux célèbres, qui forment, avec les gravures et les tapisseries, un ensemble imposant.
[... En même temps que ces tableaux, quatre mille gravures, longtemps enfouies dans des portefeuilles en forme de boîtes fermant à clef, et qui peut-être ne voyaient le jour qu'une fois l'an, vont être rendues à la lumière. Tous les maîtres de la gravure y sont représentés : Mantegna, Marc-Antoine, Albert Dürer, ... Les eaux-fortes de Rembrandt figurent aussi dans les portefeuilles, maintenant ouverts, de la maison d'Albe.
"Celui des ducs d'Albe qui, au XVIIIe siècle, composa cette collection de portefeuilles qui suffirait à former le cabinet d'estampes d'une nation, a visé évidemment à faire une histoire de la gravure..." (Charles Blanc)
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