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Le tresor de la curiosite tire des catalogues de vente de tableaux dessins estampes livres marbres bronzes ivoires terres cuites vitraux medailles armes porcelaines meubles emaux laques et autres objets d art Avec diverses notes et notices historiques et biographiques et precede d une lettre a l auteur sur la curiosite et les curieux 2 tomes Blanc Charles

Le trésor de la curiosité, tiré des catalogues de vente, de tableaux, dessins, estampes, livres, marbres, bronzes, ivoires, terres-cuites, vitraux, médailles, armes, porcelaines, meubles, émaux, laques et autres objets d'art. Avec diverses notes et notices historiques et biographiques et précédé d'une lettre à l'auteur sur la curiosité et les curieux, 2 tomes.
Blanc, Charles


Chez Vve Jules Renouard, Paris, 1857.


2 volumes in-8, demi-percaline havane imitation cuir, filets et titre en lettres dorées, CXXXIII-480 et 636 pp.
Avec une table des noms des artistes et une table des catalogues. La vaste préface, sous forme de lettre adressé à Ch. Blanc par son ami Adolphe Thibaudeau, dresse un panorama précieux de l'histoire des collections.
Bel exemplaire ; coins et coiffes émoussés, des rousseurs par endroits.


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Né à Castres en 1813, Charles Blanc étudia la gravure dans l'atelier de Luigi Calamatta, avant de s'adonner au journalisme et à la critique d'art. De 1848 à mars 1850, Blanc fut nommé par le Gouvernement provisoire à la direction des Beaux-Arts, poste qu'il devait retrouver au début de la Troisième République. Républicain notoire, ce frère de Louis Blanc, n'eut pourtant pas d'activité politique à proprement parler, tant il ne chercha jamais à dissocier ses recherches en histoire de l'art de son effort démocratique de vulgarisation et de diffusion des savoirs. Sa monumentale Histoire des peintres de toutes les écoles, publiée  sous sa direction en fascicules avant d'être réunie plus tard en volumes, est emblématique de cette volonté républicaine de diffuser l'histoire de l'art plus largement dans la société. Sa Grammaire des arts du dessin répondra aux mêmes desseins d'intruction publique. On ne peut cependant réduire Blanc à ses seuls travaux pédagogiques, comme tentèrent de le faire ceux qui lui refusaient le titre de savant et de connaisseur. Ecrivain inlassable, Charles Blanc était soucieux se confronter autant à l'art de son temps qu'aux oeuvres du passé. Paru en 1857, son Trésor de la curiosité illustre cette volonté encyclopédique en apportant un démenti magistral à ceux qui lui déniaient toute compétence en matière de curiosité. Ce livre d'amateur érudit fut et demeure "une contribution majeure à l'histoire du goût et des collections [...]. Les deux volumes du Trésor [ont] l'ambition de résumer mille catalogues de vente dépouillés par son auteur." (Claire Barbillon, Charles Blanc, Dictionnaire critique des historiens d'art, INHA) Cette vaste étude se clôt sur une savoureuse mise en abîme -une lettre à son ami le collectionneur Baroilhet- qui en résume la teneur : "Une consolation me reste : c'est d'aller à votre vente pour y marquer, sur le catalogue, le prix de chacun de vos tableaux et le nom des acquéreurs, puis d'ajouter cette dernière notice à un livre que j'achève en ce moment. Ce livre, résumé de mille catalogues environ que j'ai eu la patience de dépouiller, sera un vaste répertoire de tous les objets d'art remarquables qui ont paru dans les ventes publiques depuis cent vingt ans (c'est à dire depuis la vente de la comtesse de Verrue jusqu'à la vôtre), avec les variations de leurs prix, et des indications intéressantes sur les vicissitudes de leur histoire. Je m'assure qu'un tel livre sera bien accueilli des curieux. C'est à leur intention, du reste, que je le fais imprimer. Aussi l'intitulerai-je, avec votre permission et la leur, Le Trésor de la curiosité."

 



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