ARTICLES
Christian Dotremont - Les développements de l'oeil
Draguet, Michel (dir.)
Editions Hazan/ULB, Paris/Bruxelles, 2004.
In-4, cartonnage éditeur sous jaquette illustrée en noir, 199 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Bon état.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Christian Dotremont - Les développements de l'oeil présentée au musée des Beaux-Arts de Mons, du 27 mars au 21 juin 2004.
Poète, écrivain, critique, théoricien de la littérature aussi bien que d'une création artistique émancipée, Dotremont reste une des personnalités centrales de l'Europe de l'après-guerre. Initiateur du surréalisme révolutionnaire en Belgique, il a co-fondé avec Asger Jorn le groupe Cobra (1948-1951) -acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam-, mouvement qui tout en militant pour une libération de l'ordre social, a revendiqué le pouvoir de l'imaginaire, la primauté de l'acte créateur dans la spontanéité du geste primitif, le refus de la forme arrêtée et de l'objet clos sur lui-même.
Au règne de l'image prôné par le surréalisme, ces artistes et écrivains, tels les Danois Heerup, Pedersen, Jorn, les Hollandais Appel, Constant, Corneille, les Belges Dotremont, Noiret, Bury, Alechinsky, Vandercam, les Français Atlan et Doucet ont préféré l'expérimentation, la puissance gestuelle, le partage, le mouvement permanent qui devaient faire de cette mouvance avant-gardiste le pendant de l'expressionnisme abstrait qui triomphait alors à New York.
Avec Asger Jorn, Dotremont a développé entre Belgique et Scandinavie un comportement spontané de l'écriture vécue comme un processus sans limite ni orientation ainsi qu'en témoignent ses logogrammes (1961-1979), poèmes qui se voient assignés une forme au-delà des mots.
Poète, écrivain, critique, théoricien de la littérature aussi bien que d'une création artistique émancipée, Dotremont reste une des personnalités centrales de l'Europe de l'après-guerre. Initiateur du surréalisme révolutionnaire en Belgique, il a co-fondé avec Asger Jorn le groupe Cobra (1948-1951) -acronyme de Copenhague, Bruxelles, Amsterdam-, mouvement qui tout en militant pour une libération de l'ordre social, a revendiqué le pouvoir de l'imaginaire, la primauté de l'acte créateur dans la spontanéité du geste primitif, le refus de la forme arrêtée et de l'objet clos sur lui-même.
Au règne de l'image prôné par le surréalisme, ces artistes et écrivains, tels les Danois Heerup, Pedersen, Jorn, les Hollandais Appel, Constant, Corneille, les Belges Dotremont, Noiret, Bury, Alechinsky, Vandercam, les Français Atlan et Doucet ont préféré l'expérimentation, la puissance gestuelle, le partage, le mouvement permanent qui devaient faire de cette mouvance avant-gardiste le pendant de l'expressionnisme abstrait qui triomphait alors à New York.
Avec Asger Jorn, Dotremont a développé entre Belgique et Scandinavie un comportement spontané de l'écriture vécue comme un processus sans limite ni orientation ainsi qu'en témoignent ses logogrammes (1961-1979), poèmes qui se voient assignés une forme au-delà des mots.