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Splendeurs de l'idéal - Rops, Khnopff, Delville et leur temps
Draguet, Michel (dir.)
Snoeck-Ducaju & Zoon/Pandora/ULB, Bruxelles, 1996.
In-4, broché sous couverture illustrée en couleur, 283 pp.
Abondante iconographie en noir et en couleur.
Bon état d'ensemble. Coins et dos légèrement frottés.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée de l'Art wallon de la ville de Liège du 17 octobre au 1er décembre 1997.
Le présent ouvrage, écrit Michel Draguet dans la préface du catalogue, s'attache à montrer, "pour la Belgique, cette dualité qui fait du symbolisme une démarche qui annonce à la fois l'avant-garde du XXe siècle et le conservatisme d'une pensée qui hésite face à l'avenir et fuit le réel. Le respect de la tradition, la restauration de l'autorité, l'établissement d'un nouvel ordre basé sur le passé, le retour à l'unité perdue en constitueront les aspects déterminants. Cette face obscure, hostile au progrès, relève essentiellement d'une branche du symbolisme encore méconnue : l'Idéalisme.
"[...] Les recherches rassemblées dans ces Splendeurs de l'Idéal reposent moins sur une tradition inlassablement répétée que sur un réseau d'interrogations : l'idéalisme est-il tributaire en Belgique du modèle parisien? Quels en sont les antécédents, non seulement en terme de tradition, mais dans l'immédiateté de la création? Comment justifier l'appartion d'un "frisson" décadent dans cette Belgique en plein essor qui, non seulement n'a pas connu la défaite de 1870, mais s'en est même réjouie? Comment, enfin, interpréter l'originalité maçonnique du mouvement idéaliste en Belgique face au modèle français ultramontain?"
Le présent ouvrage, écrit Michel Draguet dans la préface du catalogue, s'attache à montrer, "pour la Belgique, cette dualité qui fait du symbolisme une démarche qui annonce à la fois l'avant-garde du XXe siècle et le conservatisme d'une pensée qui hésite face à l'avenir et fuit le réel. Le respect de la tradition, la restauration de l'autorité, l'établissement d'un nouvel ordre basé sur le passé, le retour à l'unité perdue en constitueront les aspects déterminants. Cette face obscure, hostile au progrès, relève essentiellement d'une branche du symbolisme encore méconnue : l'Idéalisme.
"[...] Les recherches rassemblées dans ces Splendeurs de l'Idéal reposent moins sur une tradition inlassablement répétée que sur un réseau d'interrogations : l'idéalisme est-il tributaire en Belgique du modèle parisien? Quels en sont les antécédents, non seulement en terme de tradition, mais dans l'immédiateté de la création? Comment justifier l'appartion d'un "frisson" décadent dans cette Belgique en plein essor qui, non seulement n'a pas connu la défaite de 1870, mais s'en est même réjouie? Comment, enfin, interpréter l'originalité maçonnique du mouvement idéaliste en Belgique face au modèle français ultramontain?"