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Musée Wiertz Album illustré
anonyme
G. Hermans, Editeur, Anvers, s.d. [début XXe siècle (?)].
Grand in-8, broché sous couverture illustrée, s.p. [120 pp. env.].
Avec un frontispice sous serpente et 80 planches en noir en hors-texte.
Etat moyen. Dos défraichi et rousseurs parfois importantes.
Livre non disponible
Hanté par la gloire et la postérité, le peintre Antoine Wiertz (1806-1865) avait décidé de se faire construire un atelier destiné à devenir un futur musée. Edifié à Bruxelles aux frais de l'Etat belge, en échange de quelques oeuvres de grandes dimensions, ce lieu habité par l'esprit singulier du peintre abrita finalement le legs de l'ensemble de ses oeuvres à la nation. Pas moins de trois conventions établies entre l'artiste et le gouvernement, successivement en 1850, en 1853 et en 1861, furent nécessaires pour mettre un terme à d'inextricables "difficultés admnistratives" ; l'appui de Charles Rogier, ministre de l'Intérieur ouvert aux arts et au romantisme, s'avéra déterminant lorsqu'il fallut donner une forme juridique aux requêtes incessantes de Wiertz.
A la fin de l'année 1851, le peintre prenait ainsi possession de son atelier et de la maison attenante agrémenté d'un jardin en plein coeur du quartier Léopold à Bruxelles. Son atelier-temple, édifié sur le modèle du temple de Neptune à Paestum, était flanqué d'une colonnade à chapiteaux doriques ; mesurant 35 mètres de long sur 15 mètres de large, il offrait enfin au peintre un espace à la mesure de son ambition et de ses oeuvres colossales. Deux planches photographiques de cet album sont consacrées à ce jardin dont, contrairement au musée, il ne reste malheureusement plus que quelques vestiges mineurs.
A la fin de l'année 1851, le peintre prenait ainsi possession de son atelier et de la maison attenante agrémenté d'un jardin en plein coeur du quartier Léopold à Bruxelles. Son atelier-temple, édifié sur le modèle du temple de Neptune à Paestum, était flanqué d'une colonnade à chapiteaux doriques ; mesurant 35 mètres de long sur 15 mètres de large, il offrait enfin au peintre un espace à la mesure de son ambition et de ses oeuvres colossales. Deux planches photographiques de cet album sont consacrées à ce jardin dont, contrairement au musée, il ne reste malheureusement plus que quelques vestiges mineurs.