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Hommage à -Hulde aan- Albert Crommelynck
Robert-Jones, Philippe (préface)
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles, 1985.
In-8, agrafé sous couverture illustrée en couleur, 80 pp.
Catalogue bilingue (Français/Néerlandais).
Avec 24 planches en noir et en couleur.
Bon état.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de la rétrospective présentée au musée d'Art moderne, à Bruxelles, du 31 mai au 28 juillet 1985. Cette exposition présentait pour la première fois l'ensemble des oeuvres d'Albert Crommelynck (six tableaux et quinze dessins) données en 1980 aux Musées royaux par Madame Paul-Henri Spaak
Frère du dramaturge belge Fernand Crommelynck, le peintre Albert Crommelynck (Molenbeek Saint-Jean 1902 - Bruxelles 1993) fut l'élève de Constant Montald à Bruxelles, avant de se fixer à Paris, puis en Suisse et en Angleterre de 1937 à 1940. Décorateur de théâtre, graveur et illustrateur, A. Crommelynck fut avant tout le peintre du portrait. De son frère Fernand (1966) à S.M. le Roi Baudouin (1972), de Paul-Henri Spaak (1958) à ses nombreux autoportraits à la ligne toujours "serrée, tendue, sans reprise, ni bavure", ses oeuvres ajoutent une île unique à "l'archipel du portrait." (Ph. Robert-Jones)
"De mère française et de père flamand, il porte en lui la réalité belge et sa richesse", écrit Philippe Robert-Jones. "Formé chez Constant Montald, il y trouve peut-être le sens de l'élégance emblématique, qui situe ou accompagne le modèle. Mais il vivra également à Paris et à Florence, où la réflexion et le style tempèrent l'habileté du crayon et la sensualité du langage pictural, où le vivant et le musée le plongent dans la familiarité du visage et de l'histoire. En Angleterre aussi, où il séjourne longtemps, l'homo britannicus lui enseigne sans doute son apparente réserve. Et, si des noms viennent à l'esprit, de Carpaccio à Dürer, de Holbein à Bronzino, il n'y a pas d'affinités d'école, il y a des rapports de qualité, de résonances, tels par l'exemple, dans la distance, la tension d'un Van der Goes, comme, au proche, la spiritualité expressive d'un Gustave Van de Woestyne."
Frère du dramaturge belge Fernand Crommelynck, le peintre Albert Crommelynck (Molenbeek Saint-Jean 1902 - Bruxelles 1993) fut l'élève de Constant Montald à Bruxelles, avant de se fixer à Paris, puis en Suisse et en Angleterre de 1937 à 1940. Décorateur de théâtre, graveur et illustrateur, A. Crommelynck fut avant tout le peintre du portrait. De son frère Fernand (1966) à S.M. le Roi Baudouin (1972), de Paul-Henri Spaak (1958) à ses nombreux autoportraits à la ligne toujours "serrée, tendue, sans reprise, ni bavure", ses oeuvres ajoutent une île unique à "l'archipel du portrait." (Ph. Robert-Jones)
"De mère française et de père flamand, il porte en lui la réalité belge et sa richesse", écrit Philippe Robert-Jones. "Formé chez Constant Montald, il y trouve peut-être le sens de l'élégance emblématique, qui situe ou accompagne le modèle. Mais il vivra également à Paris et à Florence, où la réflexion et le style tempèrent l'habileté du crayon et la sensualité du langage pictural, où le vivant et le musée le plongent dans la familiarité du visage et de l'histoire. En Angleterre aussi, où il séjourne longtemps, l'homo britannicus lui enseigne sans doute son apparente réserve. Et, si des noms viennent à l'esprit, de Carpaccio à Dürer, de Holbein à Bronzino, il n'y a pas d'affinités d'école, il y a des rapports de qualité, de résonances, tels par l'exemple, dans la distance, la tension d'un Van der Goes, comme, au proche, la spiritualité expressive d'un Gustave Van de Woestyne."