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André Malraux et le Japon éternel
Idemitsu, Sazo et al.
Musée Idemitsu, Tokyo / musée de l'Ordre de la Libération, Paris, 1978.
André Malraux and Japan - Catalogue of Exhibition - Monographs - Texts in French & Japanese - Paperback - Book in Fairly Good Condition
In-4, broché sous couverture illustrée, 327 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Catalogue bilingue japonais/français.
Assez bon état. Coins émoussés, coiffes frottées, ride sur le dos.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition André Malraux et le Japon éternel présenté par le musée Idemitsu, à Tokyo, en 1978.
Deux ans après la mort de l'écrivain, l'exposition organisée par Tadao Takemoto, traducteur de l'œuvre de Malraux au Japon, rendait hommage aux liens profonds de l'auteur de La Condition humaine avec la culture japonaise, et en particulier le Shigémori, ce portrait du temple Jingoji qui fascina d'emblée Malraux. André Malraux se rendit quatre fois au Japon, la première en octobre 1931, accompagné de sa femme Clara. Débarquant à Kobe, ils se rendirent ensuite à Kyoto avec Kiyoshi Komatsu et le peintre Koichiro Kondo.
"C'est la première fois que je viens au Japon, déclare Malraux à la presse nippone, mais ce que je connais du Japon, c'est grâce à l'art et aux livres ; et dans le tréfonds du Japon moderne, révélé par son apparence, il y a un courage spirituel qui refuse la valeur de l'existence sous une forme particulièrement tragique : ainsi la résonnance du harakiri et l'écho de la musique japonaise. C'est la volonté de connaître le véritable art du Japon et ce profond état d'âme qui m'a porté jusqu'à votre pays."
"Il ne serait pas exagéré de dire aujourd'hui, écrivait Tadao Takemoto, que cette rencontre avec le Japon fut pour lui un de ses plus grands chocs, cette "sérénité plus pénétrante que la tragédie" qu'il confiait à son ami Kyo Komatsu après son retour à Paris.
"... Je pense à la Cascade de Nachi, écrit Malraux, l'un des plus célèbres paysages primitifs du Japon, anonyme... [...] Ce rouleau n'est pas un tableau : comme tous les chefs-d'œuvre de l'Extrême-Orient, c'est un signe."
