Demeure de Beaumont, Alexandre
L'Affiche belge
essai critique
Biographie des artistes
L'Impressionnisme et le Fauvisme en Belgique
Goyens de Heusch, Serge
Fonds Mercator, Anvers/Albin Michel, Paris, 1988.
Fort in-4, reliure pleine toile éditeur sous jaquette illustrée en couleurs, titre doré, sous son étui rigide et noir, 477 pp.
Nombreuses illustrations couleurs in et hors texte.
Bon état.
La nuance et l'accent, préface par Philippe Robert-Jones - Introduction - I. Les précurseurs de l'impressionnisme (1860-1880). - II. Impressionnismes autochtone et à la française (1880-1905). - III. La fièvre néo-impressionniste (1887-1910). - IV. L'extension de l'impressionnisme en Belgique : le luminisme (1905-1930). - V. Le fauvisme brabançon (1906-1923). - La côte des impressionnistes et fauves belges, par Jean-Pierre de Rycke - Notices biographiques - Notes - Bibliographie - Index - Table des matières.
L'Impressionnisme et le Fauvisme en Belgique par Serge Goyens de Heusch constitue l'un des ouvrages de référence sur un pan de la peinture belge de la seconde moitié du 19e siecle et du début du 20e siècle.
"[L'impressionnisme] connaîtra, en Belgique aussi, des nuancements et des accents variés, écrit Ph. Robert-Jones. Plusieurs facteurs lui seront favorables : la renaissance de la peinture vers 1848, avec le réalisme des frères Stevens en un premier temps et, souverainement ensuite, avec les artistes qui forment, vingt ans après, la Société libre des Beaux-Arts.
"Débarrassée du carcan des sujets, retrouvant sa vigueur picturale, son goût de la pâte et de sa matérialité, de l'école dite de Tervueren et les accents forts d'Hippolyte Boulenger à celle que l'on nomme l'école du gris pour en souligner les raffinements, ouverte à la modernité avec le précurseur que fut Félicien Rops ainsi qu'aux multiples marées de la mer du Nord avec Louis Artan, la peinture développera naturellement en Belgique, un impressionnisme, partiellement redevable à la France, mais aussi, et peut-être essentiellement, instinctif."