Loez, André, conservateur du musée de Dunkerque et Moreel, Léon, président de la société des Amis du musée.
Jean Bart et Dunkerque en son temps (1650-1702)
Liste des ouvrages

Journal de bord du corsaire Plucket lieutenant de vaisseau
Présenté et commenté par André Mabille de Poncheville
Editions de Paris, Paris, 1956.
In-12, demi-toile de couleur rouge, titre doré, couverture conservée, 289 pp.
Bon état. Ouvrage réformé de bibliothèque avec numéro d'inventaire doré en coiffe de pied et tampon en page de faux-titre ; quelques marques d'usage sans gravité sur les premières pages.
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Les Mémoires de Plucket furent imprimés pour la première fois en 1843, chez Vanderest à Dunkerque. Ce volume in-8 de 420 pages fut tiré à 200 exemplaires et mis en vente à Paris au "Bureau central de la France maritime, 22, rue de la Monnaie", ainsi qu'à la Librairie encyclopédique de Roret, 10 bis, rue Hautefeuille.
L'édition de 1956, établie et enrichie à l'aide de nombreux documents d'archives inédits, est centrée sur Plucket corsaire.
Né à Dunkerque en 1759, Pierre-Edouard Plucket devint le corsaire de la République : d'où le surnom de "second Jean Bart" qui lui fut décerné par les habitants de Brest, dans les années révolutionnaires, après ses prises répétées de navires anglais et hollandais.
En 1840, parut dans le Moniteur parisien cette note de l'Amiral baron Roussin : "Sur proposition du Ministre de la Marine, le Roi, par ordonnance du 22 de ce mois, a nommé M. le Capitaine Plucket, de Dunkerque, membre de la Légion d'honneur ; le capitaine Plucket, officier de la marine militaire dans les premières années de la guerre de la Révolution et forcé de quitter le service par suite d'une blessure grave, commanda ensuite plusieurs corsaires de Dunkerque, sur lesquels il fit de nombreuses croisières et des actes de la plus brillante bravoure. Dans un exposé authentique de sa carrière, on trouve qu'il a détruit 48 bâtiments ennemis, pris 54 canons, fait 500 prisonniers, reçu 4 blessures et soutenu 5 combats, dont un de 14 heures contre des forces doubles des siennes. Une lettre du ministre de cette époque constate ces actions ainsi que l'enthousiasme qu'elles excitèrent en France et à l'étranger ; enfin la notoriété publique les confirme encore aujourd'hui. Le capitaine Plucket, âgé de 81 ans, vit entouré de la vénération de ses concitoyens dans une ville qui a vu naître Jean Bart. Le ministre de la Marine, témoin de ce fait au cours de son dernier passage à Dunkerque, le signale au Roi, rémunérateur de toutes les gloires de la France pour attirer sur le brave capitaine Plucket la récompense qu'il méritait." Plucket devait s'éteindre à Dunkerque, en 1845.
L'édition de 1956, établie et enrichie à l'aide de nombreux documents d'archives inédits, est centrée sur Plucket corsaire.
Né à Dunkerque en 1759, Pierre-Edouard Plucket devint le corsaire de la République : d'où le surnom de "second Jean Bart" qui lui fut décerné par les habitants de Brest, dans les années révolutionnaires, après ses prises répétées de navires anglais et hollandais.
En 1840, parut dans le Moniteur parisien cette note de l'Amiral baron Roussin : "Sur proposition du Ministre de la Marine, le Roi, par ordonnance du 22 de ce mois, a nommé M. le Capitaine Plucket, de Dunkerque, membre de la Légion d'honneur ; le capitaine Plucket, officier de la marine militaire dans les premières années de la guerre de la Révolution et forcé de quitter le service par suite d'une blessure grave, commanda ensuite plusieurs corsaires de Dunkerque, sur lesquels il fit de nombreuses croisières et des actes de la plus brillante bravoure. Dans un exposé authentique de sa carrière, on trouve qu'il a détruit 48 bâtiments ennemis, pris 54 canons, fait 500 prisonniers, reçu 4 blessures et soutenu 5 combats, dont un de 14 heures contre des forces doubles des siennes. Une lettre du ministre de cette époque constate ces actions ainsi que l'enthousiasme qu'elles excitèrent en France et à l'étranger ; enfin la notoriété publique les confirme encore aujourd'hui. Le capitaine Plucket, âgé de 81 ans, vit entouré de la vénération de ses concitoyens dans une ville qui a vu naître Jean Bart. Le ministre de la Marine, témoin de ce fait au cours de son dernier passage à Dunkerque, le signale au Roi, rémunérateur de toutes les gloires de la France pour attirer sur le brave capitaine Plucket la récompense qu'il méritait." Plucket devait s'éteindre à Dunkerque, en 1845.