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Alphonse Darville (1910-1990) - Donation à la Province de Hainaut
Canonne, Xavier et Leclercq, Catherine
Direction générale des affaires culturelles du Hainaut, Mons, 1997.
In-4, broché sous couverture illustrée en couleurs, 63 pp.
Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs in texte et en hors-texte.
Bon état. Coins très légèrement émoussés.
Livre non disponible
De 1924 à 1929, le sculpteur Alphonse Darville fut l'élève d'Isidore de Rudder, Egide Rombeaux et surtout Victor Rousseau, à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles. A vingt-trois ans, il participe à la fondation du groupe "L'art vivant à Charleroi", aux côtés des peintres Gilberte Demont, Gustave Camus et Marcel Delmotte. Grâce à son Torse de jeune fille, oeuvre emblématique de son tempérament classique et de sa quête d'un art humaniste fondé sur la perfection du métier et l'harmonie idéale des formes, Darville obtient le Premier Grand Prix de Rome, en 1936. Dix ans plus tard, il devient professeur de sculpture à l'Académie des beaux-arts de Charleroi, institution qu'il avait contribuée à fonder et dont il assura la direction jusqu'en 1972. "Dans l'après-guerre, en "Belgique, la statuaire figurative "humaniste" avec des artistes comme Cantré, Courtens, Grard, Jespers, Kreitz, Leplae, Permeke, Vandevoorde, s'octroie une place importante dans le paysage culturel [...] Après les destructions et les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale, la restauration des centres urbains s'impose [...] Avec l'étude pour Le pont des arches (à Liège) ou le portrait de Jules Destrée, Alphonse Darville prolonge explicitement une forme classique. Son classicisme affiché annihile toute remise en cause du langage sculptural qui porte principalement sur la spatialité, le sens, le concept et la fonction de l'oeuvre. Pour l'artiste, s'inscrire dans la continuité de la tradition, c'est revitaliser indéfiniment l'histoire, c'est façonner son identité sculpturale, c'est repousser une rupture qu'il ne souhaite pas." (Catherine Leclercq)
De la sculpture monumentale à l'art de la médaille, l'oeuvre de Darville s'est inscrite dans le paysage de plusieurs villes belges, de Liège à Bruxelles. Son oeuvre a cependant laissé son empreinte la plus visible dans la cité de Charleroi, dont il avait orné nombre d'édifices publics. En 1981, le sculpteur réalisait le portrait en médaillon de Marguerite Yourcenar.
De la sculpture monumentale à l'art de la médaille, l'oeuvre de Darville s'est inscrite dans le paysage de plusieurs villes belges, de Liège à Bruxelles. Son oeuvre a cependant laissé son empreinte la plus visible dans la cité de Charleroi, dont il avait orné nombre d'édifices publics. En 1981, le sculpteur réalisait le portrait en médaillon de Marguerite Yourcenar.