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Antoine Watteau a Valenciennes Foucart Paul

Antoine Watteau à Valenciennes
Foucart, Paul


Typographie de E. Plon, Nourrit et Cie, Paris, 1892.


In-8, broché, 36 pp.
Avec un envoi autographe et signé de l'auteur.
Rare.
Bon état. Petits manques de papier sur les chants, papier jauni avec quelques rousseurs, de rares noms soulignés sur les trois premières pages.


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Antoine Watteau à Valenciennes - Pièces justificatives.


Cette brochure sur Antoine Watteau est issue d'un mémoire lu à la réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements. Cette conférence s'est tenue dans l'hémicycle de l'Ecole des Beaux-Arts, à Paris, le 9 juin 1892. Président de la société d'agriculture, sciences et arts de l'arrrondissement de Valenciennes, correspondant du comité des société des beaux-arts des départements, Paul Foucart (1848-1902) a donné des conférences et publié nombre de brochures sur l'art du XVIIIe siècle, la Grèce et la philosophie de l'art. Son père, l'avocat et écrivain Jean-Baptiste Foucart (Valenciennes, 1823 - id., 1898), fut d'abord le condisciple, puis l'ami et le soutien de Jean-Baptiste Carpeaux à Valenciennes. Libéral et républicain, son hostilité à la monarchie de Juillet et à l'Empire était de notoriété publique dans le Nord. Son fils Paul évolua donc précocement dans les milieux artistiques valenciennois. En 1860, Carpeaux, soucieux de renouer les liens avec ses amis restés dans le Nord, quitta Rome quelques mois et peignit plusieurs portraits des Foucart, dont celui de Paul âgé de douze ans ; le tableau fut peint en deux séances dans l'atelier de Bruno Chérier (1817-1880) à Tourcoing et dédicacé par Carpeaux  : "à son ami Paul". "Figure expressive, avec une pointe de mélancolie qui s'explique par une santé délicate", écrit Mabille de Poncheville, qui comparera cette figure à l'un des fils d'Ugolin. En 1881, Paul fit partie avec son père de la commission chargée de concevoir un musée Carpeaux à Valenciennes. Un an plus tard, il achevait le Catalogue des sculptures, peintures... dudit musée. "Paul Foucart vivait dans l'ombre de son père. Selon Georges Dumesnil dont Poncheville rapporte les propos, c'était une nature très différente, nerveuse et délicate, peut-être même légèrement souffrante." Il sombra dans la folie à partir de 1895.

 



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