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Collection et atelier Conrad Kickert (1882-1965) - Vente aux enchères publiques
Beaussant Lefèvre commissaires-priseurs
Beaussant Lefèvre Commissaires priseurs associés, Paris, octobre 2014.
In-4, broché sous couverture illustrée en noir, 77 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Etat moyen. Coins frottés, petits plis au milieu des pages dus à un trombone.
Livre non disponible
Ce catalogue de la vente de la collection Conrad Kickert (1882-1965), qui s'est tenue à Paris-Drouot, le vendredi 10 octobre 2014, constitue une précieuse documentation sur l'oeuvre et la vie du peintre et collectionneur néerlandais, dont l'atelier se trouvait rue Boissonade, à Paris.
Avant de s'adonner à la peinture, le jeune Conrad Kickert, né à La Haye en 1882, s'était consacré à la poésie, avant d'acquérir une réputation de critique d'art : il fut en particulier l'un des premiers à remarquer l'oeuvre de Piet Mondriaan. Il se tourne ensuite vers la peinture, après avoir hérité de la fortune de sa mère.
Il s'installe alors à Paris en 1909, et, "en contact à Montparnasse avec l'art moderne, il fonde, finance et gère en 1910, le Moderne Kunst Kring, le MKK (Cercle de l'Art Moderne) à Amsterdam. Son but est d'introduire l'art moderne aux Pays-Bas. C'est ainsi qu'en 1911, 1912 et 1913, il expose Cézanne, Gauguin, Braque, Le Fauconnier, Gromaire, aux côtés des Hollandais, qui, pour la plupart vivaient à Paris." (Lucien Gard)
Mécène, il soutient en particulier Le Fauconnier, et constitue une collection (dont treize Le Fauconnier, des Mondrian...) qu'il lèguera en 1934 à La Haye, sa ville natale.
Kickert avait encouragé Mondrian à venir à Paris ; en 1912, il lui prêta ainsi son atelier de la rue du Départ.
Il eut également comme ami Marcel Gromaire. A partir de 1913, l'oeuvre pictural de Kickert s'éloigna de plus en plus de son cubisme des débuts pour adopter une figuration expressive aux empâtements très rembranesques.
Avant de s'adonner à la peinture, le jeune Conrad Kickert, né à La Haye en 1882, s'était consacré à la poésie, avant d'acquérir une réputation de critique d'art : il fut en particulier l'un des premiers à remarquer l'oeuvre de Piet Mondriaan. Il se tourne ensuite vers la peinture, après avoir hérité de la fortune de sa mère.
Il s'installe alors à Paris en 1909, et, "en contact à Montparnasse avec l'art moderne, il fonde, finance et gère en 1910, le Moderne Kunst Kring, le MKK (Cercle de l'Art Moderne) à Amsterdam. Son but est d'introduire l'art moderne aux Pays-Bas. C'est ainsi qu'en 1911, 1912 et 1913, il expose Cézanne, Gauguin, Braque, Le Fauconnier, Gromaire, aux côtés des Hollandais, qui, pour la plupart vivaient à Paris." (Lucien Gard)
Mécène, il soutient en particulier Le Fauconnier, et constitue une collection (dont treize Le Fauconnier, des Mondrian...) qu'il lèguera en 1934 à La Haye, sa ville natale.
Kickert avait encouragé Mondrian à venir à Paris ; en 1912, il lui prêta ainsi son atelier de la rue du Départ.
Il eut également comme ami Marcel Gromaire. A partir de 1913, l'oeuvre pictural de Kickert s'éloigna de plus en plus de son cubisme des débuts pour adopter une figuration expressive aux empâtements très rembranesques.