ARTICLES
Faïences de Nimy 1789-1951
Brément-Friart, Christiane
Ville de Mons, 1989.
In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 77 pp.
Avec 33 planches en noir et en couleur en hors-texte.
Bon état.
Livre non disponible
Ce catalogue peu courant a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Mons, du 8 juillet au 6 août 1989.
En 1788, les frères Boch, créateurs d'une faïencerie à Septfontaines-lez-Luxembourg, étaient parvenus à mettre au point une formule de faïence fine capable de rivaliser avec la solidité et la finesse des céramiques anglaises qui inondaient le marché européen au XVIIIe siècle.
A la suite du succès technologique et économique de la fabrique luxembourgeoise, d'autres faïenceries n'allaient pas tarder à s'ouvrir dans les Pays-Bas autrichiens qui, toutes, tenteraient d'imiter la production des frères Boch : Liège (1772), Namur (1775), Arlon (1781) et Andenne (1784). En 1789, un nommé Dieudonné-Joseph Antoine, natif de Namur, sollicita des magistrats de Mons l'autorisation de créer à son tour une faïencerie dans cette ville. Deux jours plus tard, il signait un contrat d'association avec Féry-François-Joseph de Bousies, vicomte de Rouveroy, et le chevalier Bonaventure-Hyacinthe de Bousies, maire de Mons depuis 1782. Devant le rejet de cette proposition soumise au conseil royal du gouvernement, Antoine se tourna alors vers le village de Nimy, distant de seulement quelques kilomètres.
La proximité de la rivière et de ses moulins fut décisive dans le choix de ce village pour y installer la manufacture. Au cours de cette même année 1789, Antoine, après avoir adressé une requête au gouvernement afin d'obtenir les faveurs dont jouissaient les autres manufactures dans les Pays-Bas autrichiens, obtint, le 30 juillet, le titre de "Fabrique impériale et Royale" pour la manufacture de Nimy.
En 1788, les frères Boch, créateurs d'une faïencerie à Septfontaines-lez-Luxembourg, étaient parvenus à mettre au point une formule de faïence fine capable de rivaliser avec la solidité et la finesse des céramiques anglaises qui inondaient le marché européen au XVIIIe siècle.
A la suite du succès technologique et économique de la fabrique luxembourgeoise, d'autres faïenceries n'allaient pas tarder à s'ouvrir dans les Pays-Bas autrichiens qui, toutes, tenteraient d'imiter la production des frères Boch : Liège (1772), Namur (1775), Arlon (1781) et Andenne (1784). En 1789, un nommé Dieudonné-Joseph Antoine, natif de Namur, sollicita des magistrats de Mons l'autorisation de créer à son tour une faïencerie dans cette ville. Deux jours plus tard, il signait un contrat d'association avec Féry-François-Joseph de Bousies, vicomte de Rouveroy, et le chevalier Bonaventure-Hyacinthe de Bousies, maire de Mons depuis 1782. Devant le rejet de cette proposition soumise au conseil royal du gouvernement, Antoine se tourna alors vers le village de Nimy, distant de seulement quelques kilomètres.
La proximité de la rivière et de ses moulins fut décisive dans le choix de ce village pour y installer la manufacture. Au cours de cette même année 1789, Antoine, après avoir adressé une requête au gouvernement afin d'obtenir les faveurs dont jouissaient les autres manufactures dans les Pays-Bas autrichiens, obtint, le 30 juillet, le titre de "Fabrique impériale et Royale" pour la manufacture de Nimy.