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Sculptures romanes et gothiques du Nord de la France
Oursel, Hervé (dir.)
Musée des Beaux-Arts de Lille, 1978.
In-8, broché sous couverture illustrée en noir, 167 pp.
Avec 97 figures en noir in texte et planches en noir et en couleur en hors-texte.
Bon état d'ensemble. Traces de ruban adhésif sur les pages de garde.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée des Beaux-Arts, à Lille, en 1978-1979.
"On ne peut plus aujourd'hui vouloir écrire l'histoire de la sculpture romane et gothique dans les territoires qui forment depuis la Révolution les deux départements du Nord et du Pas-de-Calais", affirmait W. Sauerländer, l'historien d'art allemand et spécialiste de la sculpture gothique. La cause de ce constat regrettable est due aux dévastations successives dans cette région située sur ces marches de frontière. La destruction des cathédrales d'Arras, de Cambrai, de Thérouanne ou de Notre-Dame-la-Grande à Valenciennes, la disparition totale ou partielle des abbayes autrefois fameuses d'Anchin, de Saint-Vaast d'Arras, de Saint-Bertin à Saint-Omer ne nous permettront jamais de connaître la place réelle de ces édifices dans l'évolution de la statuaire entre le XIIe et le XVe siècle.
Les vestiges qui ont survécu attestent néanmoins du fait qu'il y a eu entre les XIIe et XVe siècles des ateliers d'une étonnante diversité autour d'Arras, de Boulogne, de Cambrai, de Lille, de Saint-Omer.
"Cette contrée de carrefour entre la France royale et l'Empire, toute proche de la côte anglaise, traversée par des routes de commerce qui comptaient à l'époque parmi les plus fréquentées de l'Europe, fut le contraire d'une région close" écrit W. Sauerländer. "Son art a subi, mais aussi exercé, de nombreuses influences et inspirations."
"On ne peut plus aujourd'hui vouloir écrire l'histoire de la sculpture romane et gothique dans les territoires qui forment depuis la Révolution les deux départements du Nord et du Pas-de-Calais", affirmait W. Sauerländer, l'historien d'art allemand et spécialiste de la sculpture gothique. La cause de ce constat regrettable est due aux dévastations successives dans cette région située sur ces marches de frontière. La destruction des cathédrales d'Arras, de Cambrai, de Thérouanne ou de Notre-Dame-la-Grande à Valenciennes, la disparition totale ou partielle des abbayes autrefois fameuses d'Anchin, de Saint-Vaast d'Arras, de Saint-Bertin à Saint-Omer ne nous permettront jamais de connaître la place réelle de ces édifices dans l'évolution de la statuaire entre le XIIe et le XVe siècle.
Les vestiges qui ont survécu attestent néanmoins du fait qu'il y a eu entre les XIIe et XVe siècles des ateliers d'une étonnante diversité autour d'Arras, de Boulogne, de Cambrai, de Lille, de Saint-Omer.
"Cette contrée de carrefour entre la France royale et l'Empire, toute proche de la côte anglaise, traversée par des routes de commerce qui comptaient à l'époque parmi les plus fréquentées de l'Europe, fut le contraire d'une région close" écrit W. Sauerländer. "Son art a subi, mais aussi exercé, de nombreuses influences et inspirations."