ARTICLES
L'oeuvre de Henry de Groux
Léon Bloy, Jules Destrée, Octave Mirbeau...
Société Anonyme La Plume, Paris, 1899.
In-8, broché sous couverture illustrée, 95 pp.
Avec 86 reproductions d'oeuvres de l'artiste.
Etat moyen. Couverture défraichie avec petits manques de papier, dos manquant et plat inférieur détaché, intérieur assez frais hormis les premières pages. A relier ou parfait exemplaire de travail.
Livre non disponible
La revue littéraire, artistique et sociale La Plume avait également consacré des numéros spéciaux aux artistes belges Félicien Rops et James Ensor.
"Sa Majesté Léopold II, probablement fatiguée du renom de béotiens dont s'exaspèrent gracieusement, "franco de port et d'emballage", à M. Henry de Groux, au bout de Paris, dans le lointain Vaugirard où cet artiste extraordinaire s'est provisoirement installé, l'immense tableau de désolation et de colère qui détraqua si profondément les imaginations brabançonnes, quand il fut exposé pour la première fois, l'an dernier, au Salon Triennal de Bruxelles.
"L'énormité de la toile, et le poids effrayant d'un tel colis qui décourageait les camionneurs, avait forcé le peintre errant à l'abandonner à la sauvegarde de l'Etat Belge, pour un temps indéterminé, comme un éléphant immobile.
"On peut, en effet, se représenter l'embarras étrange d'un artiste dénué de tout vestibule princier et condamner à traîner sans relâche un laissé-pour-compte si colossal qu'il faudrait une basilique pour l'abriter confortablement (...)"
"Sa Majesté Léopold II, probablement fatiguée du renom de béotiens dont s'exaspèrent gracieusement, "franco de port et d'emballage", à M. Henry de Groux, au bout de Paris, dans le lointain Vaugirard où cet artiste extraordinaire s'est provisoirement installé, l'immense tableau de désolation et de colère qui détraqua si profondément les imaginations brabançonnes, quand il fut exposé pour la première fois, l'an dernier, au Salon Triennal de Bruxelles.
"L'énormité de la toile, et le poids effrayant d'un tel colis qui décourageait les camionneurs, avait forcé le peintre errant à l'abandonner à la sauvegarde de l'Etat Belge, pour un temps indéterminé, comme un éléphant immobile.
"On peut, en effet, se représenter l'embarras étrange d'un artiste dénué de tout vestibule princier et condamner à traîner sans relâche un laissé-pour-compte si colossal qu'il faudrait une basilique pour l'abriter confortablement (...)"