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Herbin Claisse Genevieve preface de Serge Lemoine

Herbin
Claisse, Geneviève (préface de Serge Lemoine)


Les éditions du Grand Pont-La Bibliothèque des arts, Lausanne-Paris, 1993.


In-4, couverture rigide, cartonnage éditeur illustré en couleurs, 271 pp.
Avec 250 illustrations in-texte, dont 200 en couleurs.
Bel exemplaire, à l'état de neuf.



Livre non disponible
La publication de ce catalogue raisonné représenta un événement considérable pour la reconnaissance posthume de l'oeuvre d'Auguste Herbin (1882-1960), artiste si longtemps négligé en France comme nombre d'adeptes de l'abstraction géométrique la plus rigoureuse. Achevée en 1990, cette somme, qui demanda plus d'une dizaine d'année de recherches à Geneviève Claisse, fut publiée en 1993. A la fin de son existence, Herbin avait certes entrepris la rédaction de fiches en vue de l'établissement d'un catalogue raisonné de son oeuvre, mais ce travail fut brutalement interrompue par la mort de l'artiste en 1960.  En sa qualité d'ayant-droit et d'exécuteur testamentaire du peintre, c'est à l'artiste Geneviève Claisse qu'incomba la tâche de poursuivre et achever ce vaste travail. Née à Quiévy, près de Cambrai -à l'instar de Herbin-, G. Claisse a associé dès les années cinquante son oeuvre picturale à l'abstraction géométrique. Avec Herbin, qu'elle rencontre en 1953, se nouent des relations de maître à disciple. En 1959, à la demande de l'artiste diminué par une hémiplégie, Claisse devient son assistante.
"Geneviève Claisse va alors travailler tous les jours, à mi-temps, dans l'atelier d'Auguste Herbin, d'avril 1959, à la mort de l'artiste en janvier 1960 [...] Bien qu'il soit redevenu très habile, Herbin a éprouvé néanmoins la nécessité d'avoir recours à l'aide d"un assistant. Sa décision prise, le travail de G. Claisse va consister dans la mise en place des tracés, qu'elle exécute sur la toile d'après les dessins et les gouaches préparatoires, et le passage de la première sous-couche de peinture, sous le contrôle vigilant de l'artiste. Herbin va pouvoir travailler alors à une autre échelle : en réalisant davantage de tableaux et en entreprenant des formats plus grands [...] S'il réalise en 1958 dix-huit tableaux, de 1959 au mois de janvier 1960, on en compte vingt-neuf. Grâce au savoir-faire de Geneviève Claisse, Herbin se trouve en quelque sorte libéré de tous les problèmes techniques et matériels. Cette situation coïncide pour l'artiste avec une période créative d'une grande intensité [...]. Le dernier numéro du catalogue établi par G. Claisse s'intitule Fin." (Serge Lemoine, préface)