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Bonnassieux statuaire 1810 1892 Chovin Jules

Bonnassieux, statuaire (1810-1892)
Chovin, Jules


Les contemporains, Paris s.d. [v. 1900]


In-8, brochure sans couverture, 16 pp.
Avec un portrait de l'artiste en première page et 5 illustrations en noir in texte.
Assez bon état.


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I. Enfance et jeunesse - La vocation - II. Les débuts artistiques - Le Prix de Rome - III. Rome - Séjour à la villa Médicis - Sujets païens - "Phocion" - "Mercure endormant Argus" - "L'Amour se coupant les ailes" - IV. Sujets religieux - Bustes - Départ de Rome - V. Paris - Mariage - Deuils - VI. Les bustes - Le groupe des "Heures" - VII. Les Madones - VIII. Les statues de Mgr d'Arboy, du Père Cartier - Le Sacré-Coeur - IX. Derniers travaux - Statues du cardinal Pie, de Victor de Laprade, de Saint François d'Assise - X. L'artiste, l'homme - XI. Le chrétien - La mort - Bibliographie.


Ce portrait du sculpteur Jean-Marie Bonnassieux (1810-1892) a été publié dans la revue hebdomadaire Les Contemporains, autour de 1900. Jules Chovin retrace la carrière de cet artiste originaire du Forez qui eut Legendre-Héral comme premier maître à Lyon. En 1834, il s'installe à Paris où il rejoint l'atelier d'Augustin Dumont. Il obtint le Grand Prix de Rome en 1836, la même année que le peintre Blanchard et l'architecte Boulenger. Son David, dernier travail romain, révèle sa volonté de "laisser tomber dans son tombeau l'antiquié païenne qu'il ne voulait pas ressusciter dans une société à laquelle elle ne peut qu'être étrangère." Le christianisme de Bonnassieux imprégnera l'ensemble de son oeuvre, faisant en quelque sorte de cet artiste un Flandrin de la sculpture. Sa carrière aura principalement été placée "sous les auspices de la Vierge, que son ciseau avait déjà tant de foix célébrée." En 1879, l'artiste publiait un Album, où sont réunies douze de ses statues de la Madone. Son Immaculée-Conception de Boulogne-sur-Mer (1857), "statue en pierre de plus de 3 m. de hauteur, a été placée entre les piliers de la lanterne de la cathédrale, où se profile sa silhouette franche et accentuée, visible de toutes parts et dominant la mer." (Jules Chovin)
"Ses obsèques furent célébrées le 6 juin 1892, à Sainte-Clotilde, sa paroisse. Au cimetière de Montparnasse, où eut lieu l'inhumation, des discours furent prononcés par M. Paul Dubois au nom de l'Académie des Beaux-Arts, par M. Henry Havard, comme délégué du ministre de l'Instruction publique."
 

 



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