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Hommage a Charles Roussel 1861 1936 Allemand Evelyne Dorothee

Hommage à Charles Roussel 1861-1936
Allemand, Evelyne-Dorothée


Musée des Beaux-Arts, Tourcoing, 1987.


In-8, broché sous couverture illustrée en couleur, 144 pp.
Nombreuses illustrations en noir in texte et 5 planches couleur, dont une dépliante.
Bon état.



Livre non disponible
Ouvrage de référence sur l'artiste, ce catalogue épuisé a été édité à l'occasion de l'exposition Hommage à Charles Roussel 1861-1936 présentée au musée des Beaux-Arts de Tourcoing, du 12 mars au 31 mai 1987.
La célébration de "l'année Roussel" dans la ville natale du compositeur [Albert Roussel] est à l'origine de cet hommage rendu à son ami et cousin lointain, le peintre Charles Roussel, né également à Tourcoing.
Peu auparavant, Jean Bridenne avait soutenu sous la direction de Bernard Dorival une thèse de troisième cycle : Berck à travers les peintres 1860-1914 ou l'école du naturalisme marin. Ce catalogue constitua ainsi l'une des premières monographies consacrées à un représentant de l'école de Berck ; l'oeuvre de Roussel est principalement conservée à Tourcoing et à Berck.
Originaire de Tourcoing, comme son cousin le compositeur Albert Roussel, Charles Roussel (1861-1936) naît dans une famille de la bourgeoisie catholique qui encourage son goût pour la peinture.
"Après un passage dans l'école académique locale, il entre chez Cabanel, dont il fréquente l'atelier jusqu'en 1886, et suit l'enseignement de Jean-Joseph Weerts.
"A la fin des années 80, il ramène quelques panneaux des voyages qui le mènent dans le sud-ouest de la France, l'Espagne, l'Italie ou les Pays-Bas et fait un séjour à Pont-Aven. Toutefois, c'est à Berck, où il vient pour la première fois dès 1882, qu'il se consacre presque exclusivement. Dès 1884, il y possède un studio rue de Perrochaud et y réside de façon régulière.
"Charles Roussel rencontre Francis Tattegrain avec lequel il se lie plus particulièrement. Celui-ci dispose d'un chalet familial tout près de la plage et de deux ateliers, dont l'un construit selon ses voeux au milieu des dunes. Roussel le suit pour travailler "sur le motif" mais reste rétif aux contraintes qu'impose la "carrière" artistique à laquelle aspire son maître. (...) Il mène à l'abri des soucis financiers une vie discrète, entièrement tournée vers la peinture, et travaille exclusivement à Berck et dans les villages de l'arrière-pays.
"A sa mort, en 1936, sa veuve se refuse à toute dispersion du fonds d'atelier dont son fils Charles préserve ensuite l'intégrité, rachetant à l'occasion des oeuvres pour les réunir à la collection." (Georges Dilly, conservateur du musée d'Opale-Sud, Charles Roussel, à fleur de bois, pp. 70-71)