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Jean Grenier regard sur la peinture 1944-1971
Jacques André et Françoise Daniel (dir.)
Musée des Jacobins, Morlaix, 1990.
In-4, broché sous couverture illustrée en noir, 96 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Bon état d'ensemble.
Livre non disponible
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition Jean Grenier regard sur la peinture 1944-1971 présentée au musée des Jacobins, à Morlaix, du 6 juillet au 15 octobre 1990.
Ecrivain, philosophe et critique d'art, Jean Grenier (1898-1971) eut notamment Albert Camus comme élève en classe de philosophie à Alger au début des années trente. Détaché à Alexandrie, puis au Caire après la Seconde Guerre, il devient maître de conférences à Lille avant d'obtenir la chaire d'Esthétique et des Sciences de l'Art en Sorbonne en 1962.
Proche de Max Jacob, Louis Guilloux, Georges Perros, Jean Paulhan, Jean Grenier collabora en tant que critique d'art à de nombreuses revues telles que Combat (1944-1945), Derrière le miroir (1952-1967), L'Oeil (1955-1959), L'Express (rubrique "Les Arts, 1955-1956), Preuves (1957-1963). Il est l'auteur, entre autres, d'Essai sur la peinture contemporaine (1959), Entretiens avec 17 peintres non figuratifs (1963), L'Art et ses problèmes (1970).
"Quand il était professeur à la Faculté de Lille, Jean Grenier, une fois par semaine, le vendredi il me semble" écrit Georges Raillard "quittait de bonne heure la grande maison de Bourg-la-Reine et rentrait tard le soir. Un jour que je lui demandais quelle était cette année-là la matière de son cours, il me répondit à peu près ceci : "Je conduis les étudiants au Musée et je me tais". Cela dit avec cet éclat de vivacité et de malice qui traversait son regard quand il lançait à son interlocuteur un trait dont il était tacitement entendu que celui-ci connaissait le bon usage. La conversation demandait de la connivence. Mais cette connivence se nourrissait d'effets de surprise."
Ecrivain, philosophe et critique d'art, Jean Grenier (1898-1971) eut notamment Albert Camus comme élève en classe de philosophie à Alger au début des années trente. Détaché à Alexandrie, puis au Caire après la Seconde Guerre, il devient maître de conférences à Lille avant d'obtenir la chaire d'Esthétique et des Sciences de l'Art en Sorbonne en 1962.
Proche de Max Jacob, Louis Guilloux, Georges Perros, Jean Paulhan, Jean Grenier collabora en tant que critique d'art à de nombreuses revues telles que Combat (1944-1945), Derrière le miroir (1952-1967), L'Oeil (1955-1959), L'Express (rubrique "Les Arts, 1955-1956), Preuves (1957-1963). Il est l'auteur, entre autres, d'Essai sur la peinture contemporaine (1959), Entretiens avec 17 peintres non figuratifs (1963), L'Art et ses problèmes (1970).
"Quand il était professeur à la Faculté de Lille, Jean Grenier, une fois par semaine, le vendredi il me semble" écrit Georges Raillard "quittait de bonne heure la grande maison de Bourg-la-Reine et rentrait tard le soir. Un jour que je lui demandais quelle était cette année-là la matière de son cours, il me répondit à peu près ceci : "Je conduis les étudiants au Musée et je me tais". Cela dit avec cet éclat de vivacité et de malice qui traversait son regard quand il lançait à son interlocuteur un trait dont il était tacitement entendu que celui-ci connaissait le bon usage. La conversation demandait de la connivence. Mais cette connivence se nourrissait d'effets de surprise."