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Ondine Valmore Boulenger Jacques

Ondine Valmore
Boulenger, Jacques


Les Bibliophiles fantaisistes, Dorbon Ainé, Paris, 1909.


In-8, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleur, 144 pp.
Un des 500 exemplaires numérotés à la presse de l'édition originale [ex. n° 284].
Bon état d'ensemble. Exemplaire non découpé.



Livre non disponible
Fille de la poétesse et comédienne Marceline Desbordes-Valmore (Lyon, 1821-1853) et de François Valmore, Ondine Valmore fut emportée par la tuberculose à l'âge de trente et un an. Elle avait publié auparavant quelques recueils de contes et de poésie.


Jacques Boulenger, l'auteur de cette biographie, devait consacrer peu après un ouvrage à Marceline Desbordes-Valmore.


Sainte-Beuve, qui aurait songé à l'épouser, écrivit qu'elle « avait des points de ressemblance et de contraste avec sa mère. Petite de taille, d’un visage régulier avec de beaux yeux, elle avait quelque chose d’angélique et de puritain, un caractère sérieux et ferme, une sensibilité pure et élevée. À la différence de sa mère qui se prodiguait à tous, et dont toutes les heures étaient envahies, elle sentait le besoin de se recueillir et de se réserver. Ces réserves d’une si jeune sagesse donnaient même parfois un souci et une alarme de tendresse à sa mère qui n’était pas accoutumée à séparer l’affection de l’épanchement ».
Léon Séché, qui appréciait ses vers, pensait qu': « Ondine avait hérité ce don de sa mère, mais elle n’entendait pas la poésie comme elle. Ondine n’était ni une Sapho ni une Ophélie. Son vers ne coulait pas à flots bouillonnants comme une fontaine de larmes; il était sobre, sérieux, réfléchi, comme sa délicate personne. »