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Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy 1901 1939 Josette Galiegue Yann Farinaux Le Sidaner Pierre Wittmer et Sylvie Carlier

Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy 1901-1939
Josette Galiègue, Yann Farinaux-Le Sidaner, Pierre Wittmer et Sylvie Carlier


Editions d'art Monelle Hayot, Saint-Rémy-en-l'Eau, 2001.


In-4, broché sous couverture illustrée en couleur, 198 pp.
Abondante iconographie en noir et en couleur.
Bon état.



Livre non disponible
Henri Le Sidaner en son jardin de Gerberoy a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée départemental de l'Oise, à Beauvais, du 16 mai au 7 octobre 2001, et au musée de la Chartreuse de Douai,  du 20 octobre au 20 janvier 2002.
Après une dizaine d'années de retraite dans les dunes du Nord, le peintre Henri Le Sidaner revient à Paris dans l'effervescence symboliste des années 1890. Il y tint sa première exposition particulière avant de s'installer à Bruges, avec sa compagne Camille, durant plus d'une année. Rétif à la vie sociale du milieu artistique parisien, Le Sidaner choisit de s'installer dans le Beauvaisis. Après une brève période passée à Beauvais, Le Sidaner découvre Gerberoy le 3 mars 1901 et fut immédiatement séduit par cette ville fortifiée de l'Oise : "J'ai connu l'étonnante surprise de pénétrer en l'ancienne petite ville, un peu somnolente, mais imprégnée du charme du passé" écrira le peintre. En quête d'une maison à louer, il découvre derrière une grille "le décor qui allait accompagner sa vie et son oeuvre" (Yann Farinaux-Le Sidaner), près de la collégiale.
En 1904, le peintre achetait définitivement la propriété, dont le jardin, qu'il n'eut de cesse d'aménager, allait devenir l'un des thèmes privilégiés de ce maître de la peinture intimiste. D'Eugène Chigot à Henri Duhem, de Félix Desruelles à Fix-Masseau, de l'architecte Charles Plumet au peintre belge Emile Claus, nombre d'artistes qui avaient trouvé leur voie en marge de la modernité se rendirent régulièrement à Gerberoy.