Boucher, François
Alfred Stevens
Liste des ouvrages
Alfred Stevens
Coles, William A.
University of Michigan Museum of Art.
In-8, broché sous couverture illustrée en couleurs, xlv - 152 pp.
Abondante iconographie en noir et en couleur.
Catalogue bilingue anglais/français.
Assez bon état. Couverture frottée avec deux petites taches, usure en coiffe de tête et sur les coins, intérieur frais.
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Acknowledgments/Remerciements - Lenders/Prêteurs - Préface/Preface, par Philippe Roberts-Jones - Introduction - Chronology/Chronologie - Bibliography/Bibliographie - Principal Exhibitions/Principales expositions - A Note on the Catalogue/Une note sur le catalogue - Catalogue : English Text and Plates/Catalogue : Texte français [46 n°].
Ce catalogue aujourd'hui épuisé a été édité à l'occasion de l'exposition présentée à l'Université du Michigan, Museum of Art, Ann Arbor, du 10 septembre au 16 octobre 1977, à la Walters Art Gallery de Baltimore, du 20 novembre 1976 au 1er janvier 1978 et au musée des Beaux-Arts de Montréal, du 2 février au 19 mars 1978.
Comme en témoigne cette exposition, les Etats-Unis ont joué un rôle précurseur dans la redécouverte de l'art dit "officiel" ou "académique" du XIXe siècle. Un peintre comme Alfred Stevens (1823-1906), qui n'appartenait à aucune école, pâtit de même de cette situation ; en son siècle, il fut pourtant considéré comme un moderniste.
Cette rétrospective du peintre belge Alfred Stevens venait soixante-dix ans après la grande exposition commémorative organisée à Bruxelles et à Anvers en 1907, une année après la mort du peintre.
Il s'agissait de la première exposition internationale consacrée au peintre depuis la petite exposition de New York en 1911.
Ainsi que l'écrivait Philippe Roberts-Jones, dans une préface qui révèle avec mesure la situation de l'histoire de l'art du dix-neuvième siècle à la fin des années soixante-dix, "Il est spécialement utile qu'une exposition des oeuvres d'Alfred Stevens ait lieu en ce moment. La révolution moderne dans l'art a été accompli au prix d'une distorsion très considérable de notre compréhension de l'art du dix-neuvième siècle. Le grand public ne sait pratiquement rien de l'art de la seconde moitié du XIXe siècle, excepté la peinture impressionniste. Cette vision de myope déforme l'énorme richesse, la variété et l'accomplissement de cette période, sans la compréhension de laquelle, l'impressionnisme lui-même ne peut être qu'imparfaitement compris et qu'improprement évalué. Par-dessus tout, les carrières individuelles et les relations entre les artistes durant cette période ont été souvent sérieusement mal comprises parce que nous avons accepté qu'une généralisation vaste et sur-simplifiée -la division entre la peinture impressionniste et la peinture académique- domine ou limite notre vue de l'activité artistique abondante et fertile de cette période."
Comme en témoigne cette exposition, les Etats-Unis ont joué un rôle précurseur dans la redécouverte de l'art dit "officiel" ou "académique" du XIXe siècle. Un peintre comme Alfred Stevens (1823-1906), qui n'appartenait à aucune école, pâtit de même de cette situation ; en son siècle, il fut pourtant considéré comme un moderniste.
Cette rétrospective du peintre belge Alfred Stevens venait soixante-dix ans après la grande exposition commémorative organisée à Bruxelles et à Anvers en 1907, une année après la mort du peintre.
Il s'agissait de la première exposition internationale consacrée au peintre depuis la petite exposition de New York en 1911.
Ainsi que l'écrivait Philippe Roberts-Jones, dans une préface qui révèle avec mesure la situation de l'histoire de l'art du dix-neuvième siècle à la fin des années soixante-dix, "Il est spécialement utile qu'une exposition des oeuvres d'Alfred Stevens ait lieu en ce moment. La révolution moderne dans l'art a été accompli au prix d'une distorsion très considérable de notre compréhension de l'art du dix-neuvième siècle. Le grand public ne sait pratiquement rien de l'art de la seconde moitié du XIXe siècle, excepté la peinture impressionniste. Cette vision de myope déforme l'énorme richesse, la variété et l'accomplissement de cette période, sans la compréhension de laquelle, l'impressionnisme lui-même ne peut être qu'imparfaitement compris et qu'improprement évalué. Par-dessus tout, les carrières individuelles et les relations entre les artistes durant cette période ont été souvent sérieusement mal comprises parce que nous avons accepté qu'une généralisation vaste et sur-simplifiée -la division entre la peinture impressionniste et la peinture académique- domine ou limite notre vue de l'activité artistique abondante et fertile de cette période."
