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Le portrait du XVIe siecle aux Primitifs Francais notes et corrections au catalogue officiel sur cette partie de l exposition d avril juillet 1904 Dimier Louis

Le portrait du XVIe siècle aux Primitifs Français, notes et corrections au catalogue officiel sur cette partie de l'exposition d'avril-juillet 1904
Dimier, Louis


Jean Schemit, libraire de la société de l'histoire de l'art français, Paris, 1904.


In-8, reliure pleine toile avec pièce de titre en cuir, reliure postérieure, titre doré, IV-416 pp.
 
Bel exemplaire.


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Le portrait du XVIe siècle aux Primitifs Français -I. Jean Clouet dit Janet - II. Pièces contemporaines de Jean Clouet - III. Corneille de Lyon - IV. Le pseudo-Amberger ou peintre de Rieux-Château-neuf - V. L'anonyme de M. Fairfax Murray - VI. Pièces contemporaines de Corneille de Lyon - VII. François Clouet - VIII. D'après François Clouet - IX. L'anonyme Lécurieux - X. Le peintre de Luxembourg-Martigues - XI. Pièces contemporaines de François Clouet - XII. Jean Decourt - XIII. Le maître du monogramme I D C - XIV. L'anonyme présume flamand - XV. Pièces contemporaines de Decourt - XVI. De quelques pièces attribuées à François Quesnel - XVII. Portraits en émail - XVIII. Tapisseries - DIFFICULTES D'UN IGNORANT.


Membre de l'Action française, adepte du nationalisme intégral de son maître Maurras, polémiste virulent, Louis Dimier (1865-1943) fut pourtant un contempteur farouche du chauvinisme en histoire de l'art. Lors de l'exposition légendaire des "Primitifs français", en 1904, la propension excessive de Henri Bouchot à annexer à la France des foyers artistiques soumis à l'esthétique flamande autant que son refus d'admettre l'emprise de l'art italien sur la production du XVIe siècle déclenchèrent l'ire de Dimier, dont la thèse capitale sur Le Primatice (1900) avait déjà heurté bien des idées reçues en France. Avant même l'exposition du Pavillon de Marsan, Dimier avait publié à Londres un essai sur la peinture française au XVIe siècle (French Painting in the Sixteenth Century, Londres, 1904), synthèse originale et jamais traduite, qui s'en prenait notamment aux dérives nationalistes des érudits français, à leur désir forcené d'assimilation des peintres flamands à l'art français autant qu'à leurs attaques contre la "corruption" supposée du goût français par les artistes italiens de l'école de Fontainebleau, Primatice en tête. Ciblant Bouchot, Dimier prétendait au contraire que le développement de la peinture française n'avait été rendu possible que par l'apport fructueux des Flamands et des Italiens.

 



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