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Salons de W Burger 1861 a 1868 avec une preface de T Thore 2 tomes en 2 volumes Thore Theophile William Burger pseud

Salons de W Burger 1861 a 1868 avec une preface de T Thore 2 tomes en 2 volumes Thore Theophile William Burger pseud

Salons de W Burger 1861 a 1868 avec une preface de T Thore 2 tomes en 2 volumes Thore Theophile William Burger pseud

Salons de W. Bürger - 1861 à 1868, avec une préface de T. Thoré,   2 tomes en 2 volumes
Thoré, Théophile [William Bürger pseud.]


Librairie de Vve Jules Renouard, Paris, 1870.


Deux grands in-12, demi-percaline brune, dos lisse avec pièce de titre, titre, double filets et fleuron dorés, couvertures conservées, x-440 pp. et 541 pp.
Rare.
Superbe portrait de W. Bürger, gravé par Léop. Flameng, en frontispice du tome premier.
Bon état. Légers frottements sur les coiffes et certains coins, nom manuscrit à la plume en page de garde sur les deux tomes.



Livre non disponible
"La mort, à la veille du Salon, nous a pris Thoré, un écrivain […], celui d’entre nous qui s’y entendait le mieux aux choses de la peinture et en parlait avec le plus de justesse." Ces propos de Jules Castagnary s'adressent au critique Théophile Thoré (1807-1869) qui venait de disparaître peu avant le Salon de 1869 et alors que la réimpression de ses Salons des années 1860 étaient encore en préparation. Contrairement à ce qu'annonçaient les couvertures et les sommaires des deux volumes de 1870, ce décès prématuré aura empêché l'auteur de préfacer lui-même ses écrits souvent prémonitoires. Marius Chaumelin s'en est ouvert dans le premier tome : "T. Thoré s'était promis d'écrire la préface des Salons de W. Bürger, comme W. Bürger avait écrit la préface des Salons de Thoré. Hélas! Thoré-Bürger est mort avant que ses Salons de 1861 à 1868 ne fussent entièrement réimprimés, avant que la préface de ce nouveau recueil fût rédigée... C'était pour ses amis un devoir sacré et, du reste, facile à remplir que d'achever la réimpression."
On mesure à la lecture de ces lignes à quel point Th. Thoré était devenu -depuis les années 1860- un historien et un critique d'art majeur et reconnu tant "ses jugements antérieurs avaient pu être confirmés par le temps."  Etrangère à toute forme de table rase, sa défense du naturalisme dans la peinture moderne se fondait sur la connaissance précise et nécessaire des maîtres anciens, qu'il assimilait à des exemples comme en témoignent les copies de Rembrandt et de Frans Hals exécutées par Courbet.