Atteint d'une angine de poitrine, Jules Mousseron s'éteint chez l'une de ses filles à Denain, le 24 novembre 1943. 

"Ses obsèques seront à la hauteur de sa réputation. [...] Dans la cour de la mairie, le catafalque est installé, veillé par deux rangées de mineurs en tenue de travail, le pic sur l'épaule. Après l'hommage de la foule, le cortège se met en route. Derrière l'harmonie des mineurs et avant le corbillard, un homme seul, son dernier galibot, porte sa barrette et sa lampe. Et puis des milliers de Denaisiens, conscients d'avoir perdu l'homme qui, le mieux, les avait connus, racontés et aimés. Au cimetière, Jurénil, le fidèle, pleure son ami." [André Lebon, Le pays minier au temps de Mousseron, "La Voix du Nord", p. 16]