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 p Villas au Touquet par Leon Hoyez architecte p Goissaud Antony

 p Villas au Touquet par Leon Hoyez architecte p Goissaud Antony

Villas au Touquet, par Léon Hoyez, architecte


Goissaud, Antony


La construction moderne, revue hebdomadaire d'architecture, 49e année, n° 34, 20 mai 1934.


In-4, revue brochée sous couverture souple illustrée en noir, xviii- 566-584 pp. -xix-xxvi.


L'article porte sur deux villas de l'architecte Léon Hoyez : la Villa Rosallen et la Villa Pax Domi ; il est paginé de la page 562 à la page 572 (avec six illustrations, dont deux plans).


Assez bon état. Manquent la couverture et les pages de réclame ainsi que les agrafes mais la pagination est bien complète.




Livre non disponible
Si "Paris-Plage, c'est Quételart", comme a pu l'écrire à juste titre l'architecte Albert Laprade dans la revue L'Architecte, en avril 1934, il n'en demeure pas moins que d'autres architectes que Louis Quételart (1888-1950) contribuèrent à définir la physionomie de la station balnéaire du Touquet, "l'Arcachon du Nord" selon la formule des années trente.


Aux côtés de Henry-Léon Bloch et Auguste Bluysen, l'architecte Léon Hoyez fut de ceux-là.

En 1927, dans un style proche des réalisations de Süe et Mare, Hoyez avait déjà conçu les boutiques de l'avenue du Verger, qui faisaient face au parc des Pins. Durant l'entre-deux-guerres, ces magasins abritèrent les enseignes les plus prestigieuses de bijoutiers et couturiers parisiens. "L'architecte Albert Pouthier choisit d'y établir son agence où il montre ses réalisations à l'instar d'autres créateurs à la mode. L'enfilade relie les hôtels les plus prestigieux, le Royal Picardy, l'Hermitage et le Westminster et ces Champs-Elysées balnéaires sont la promenade préférée des élégantes. [...] Arsène Bical meurt en 1924 et son successeur, Léon Hoyez, poursuit son oeuvre par la réalisation de quelques demeures comme Panjo [...] ou Sunny Corner, non loin du casino, dont le vaste plan se développe en Y, et dont la situation sous les ombrages, ses dimensions mêmes ne permettent pas, à la revue La Construction moderne, d'en donner une photographie générale." (Richard Klein, Le Touquet Paris-Plage, la côte d'Opale des années trente, éd. Norma, 1994, pp. 62 et 84) La villa Sony Corner témoigne de la préférence touquettoise pour le cottage de style anglo-normand durant l'entre-deux-guerres alors qu'avaient prévalu les styles historiques avant-guerre.


"L'architecte Léon Hoyez a eu l'occasion d'être choisi par M. Oscar Roditi qui mettait d'abord à sa disposition un terrain d'angle d'une superficie assez étendue et pouvait aussi consacrer une somme rondelette (sic) à l'habitation. Le propriétaire est un homme de goût et laissait toute lassitude à son architecte pour réaliser aussi les intérieurs. Dans ces conditions Léon Hoyez a pu faire grand et Suny Corner est de dimensions imposantes. [...] Cette villa, conclut Antony Goissaud dans La Construction moderne, retiendra l'attention de nos lecteurs comme elle a retenu celle des visiteurs du Salon des Artistes Français de 1927. Elle fait honneur à Léon Hoyez qui se montre le digne successeur de Arsène Bical, un des maîtres de l'architecture pittoresque du Touquet-Paris-Plage."