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L'oeuvre de Puvis de Chavannes à Amiens
Scheid, Gustave
Office d'édition des musées et des arts, s.l., 1907.
In-12, broché sous couverture rempliée et illustrée en noir, exemplaire non coupé, 69 pp.
Avec 6 illustrations en noir et blanc en hors-texte.
Assez bon état. Couverture piquée et légèrement frottée, rousseurs éparses à l'intérieur.
Livre non disponible
Cet opuscule de Gustave Scheid, membre de la Commission administrative du musée d'Amiens, rend hommage à l'oeuvre murale de Pierre Puvis de Chavannes au musée d'Amiens.
Par la simplification des formes et des couleurs, traitées en aplat, et ses contenus allégoriques et universels qui répudiaient à la narration traditionnelle, Puvis de Chavannes aura inventé un art singulier et discrètement original aussi éloigné de l'impressionnisme que de l'art académique.
En 1861 et 1863, Puvis de Chavannes exposa au Salon des oeuvres qui n'étaient pas destinées à Amiens, mais elles "l'étaient à des murs devant lesquels devaient passer des hommes en loisir, attentifs, c'est-à-dire qu'ils convenaient à tout musée, lieu de promenade et de contemplation.
"L'Etat acheta La Paix, ou Concordia ; l'artiste fit don de La Guerre, Le Travail et Le Repos, et les quatre toiles furent appliquées sur les murs du musée de Picardie, par l'initiative de l'architecte Diet, qui venait de l'édifier. L'excellence de cette décoration inspira de commander à Puvis des panneaux spécialement destinés au même musée, pour lequel il peignit alors, en 1865, Ave Picardia Nutrix. Une grande façade nue restait devant l'entrée de l'escalier : Puvis de Chavannes, ayant exposé à Paris, en 1881, le carton de Ludus Pro Patria, l'Etat lui en commanda l'exécution pour Amiens.
"Puvis de Chavannes n'a fourni, sur ces oeuvres, aucun commentaire [...]." (G. Scheid)
Par la simplification des formes et des couleurs, traitées en aplat, et ses contenus allégoriques et universels qui répudiaient à la narration traditionnelle, Puvis de Chavannes aura inventé un art singulier et discrètement original aussi éloigné de l'impressionnisme que de l'art académique.
En 1861 et 1863, Puvis de Chavannes exposa au Salon des oeuvres qui n'étaient pas destinées à Amiens, mais elles "l'étaient à des murs devant lesquels devaient passer des hommes en loisir, attentifs, c'est-à-dire qu'ils convenaient à tout musée, lieu de promenade et de contemplation.
"L'Etat acheta La Paix, ou Concordia ; l'artiste fit don de La Guerre, Le Travail et Le Repos, et les quatre toiles furent appliquées sur les murs du musée de Picardie, par l'initiative de l'architecte Diet, qui venait de l'édifier. L'excellence de cette décoration inspira de commander à Puvis des panneaux spécialement destinés au même musée, pour lequel il peignit alors, en 1865, Ave Picardia Nutrix. Une grande façade nue restait devant l'entrée de l'escalier : Puvis de Chavannes, ayant exposé à Paris, en 1881, le carton de Ludus Pro Patria, l'Etat lui en commanda l'exécution pour Amiens.
"Puvis de Chavannes n'a fourni, sur ces oeuvres, aucun commentaire [...]." (G. Scheid)