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Eugène Leroy - Peinture, lentille du monde
Clair, Jean ; Lebeer Irmeline et Leroy, Eugène
Lebeer Hossmann, Bruxelles, 1979.
In-8, broché sous couverture illustrée en couleurs, 93 pp.
Avec une trentaine d'illustrations en noir et blanc en hors-texte.
Bon état d'ensemble. Couverture légèrement salie, une coiffe frottée.
Livre non disponible
A Irmeline Lebeer, qui s'entretenait longuement -et superbement- avec Eugène Leroy (1910-2000) dans le cadre de cet ouvrage -l'un des premiers essais importants sur son oeuvre-, le peintre de Wasquehal déclarait :
"[...] le jour où j'ai commencé à peindre, c'était le bonheur.
Ensuite, il m'est souvent arrivé de dire que je ne conseillerai pas à mon pire ennemi de faire de la peinture.
Ca aussi, c'est vrai.
Ah oui.
(Et pourtant, je parle du bonheur).
La peinture, voyez-vous, ça a été pour moi l'accès à une volonté de bonheur. Une conquête, une quête - une quête de bonheur.
Oui.
Je crois que c'est comme ça qu'il faut le dire.
Ce n'est pas la qualité de ma peinture, ce n'est pas la réussite de ma peinture, ce n'est pas le succès, ce n'est pas le beau tableau -rien de tout cela. Au contraire : j'ai l'impression que ça a dû gêner ma peinture de tant vouloir ce bonheur, ensuite-"
"[...] le jour où j'ai commencé à peindre, c'était le bonheur.
Ensuite, il m'est souvent arrivé de dire que je ne conseillerai pas à mon pire ennemi de faire de la peinture.
Ca aussi, c'est vrai.
Ah oui.
(Et pourtant, je parle du bonheur).
La peinture, voyez-vous, ça a été pour moi l'accès à une volonté de bonheur. Une conquête, une quête - une quête de bonheur.
Oui.
Je crois que c'est comme ça qu'il faut le dire.
Ce n'est pas la qualité de ma peinture, ce n'est pas la réussite de ma peinture, ce n'est pas le succès, ce n'est pas le beau tableau -rien de tout cela. Au contraire : j'ai l'impression que ça a dû gêner ma peinture de tant vouloir ce bonheur, ensuite-"