ARTICLES


Antoine Gilis sculpteur et peintre 1702 1781 Henault Maurice

Antoine Gilis sculpteur et peintre 1702-1781
Hénault, Maurice


Typographie de E. Plon, Nourrit & Cie, Paris, 1898.


Grand in-8, broché, 30 pp.
Envoi autographe signé de l'auteur en page de titre.
Brochure tirée à cent exemplaires.
Une planche en noir et blanc en hors-texte, photographie de M. Rouault (Hercule domptant Cerbère, 1743).

Assez bon état. Couverture un peu passée, mouillure claire, petites déchirures marginales et papier jauni à l'intérieur.




Livre non disponible
En 1896, Henry Jouin avait publié une étude sur le sculpteur valenciennois Jacques Saly (1717-1776),  dans laquelle il exprimait le regret de ne point connaître assez le premier maître de Saly : Antoine Gilis (1702-1781).
Deux ans plus tard, Maurice Hénault, archiviste de la ville de Valenciennes qui avait pris en charge les fouilles du site archéologique de Bavai, comblait cette lacune en lisant ce mémoire à la réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, tenue dans l'hémicycle des Beaux-Arts, à Paris, le 16 avril 1898. Cette conférence a fait ensuite l'objet d'une publication, tirée à cent exemplaires, chez Plon.
Peintre et sculpteur, Antoine Gillis devint apprenti à Anvers -ville natale de son père- dans l'atelier du sculpteur Van der Voort en 1717. En 1723, il s'installe à Valenciennes où il travaille comme compagnon dans l'atelier de J.B. Leclercq ; un an plus tard, Gilis est reçu à la maîtrise de sculpteur après avoir produit "certificat d'avoir fait ses apprentissages" à Anvers. A la tête d'un atelier qui compta jusqu'à 80 apprentis et compagnons, Gilis -qui avait suivi les cours de François Eisen- fut également admis à la maîtrise en tant que peintre, en 1733. En 1757, l'artiste se vit offrir la direction d'une école où seraient enseignés les arts par le directeur de la manufacture de porcelaine de Tournai, ville où il devait s'éteindre en 1781.
Peu d'oeuvres picturales ou statuaires de cet artiste qui reçut nombre de commandes des églises et corporations religieuses valenciennoises ont survécu. Même les groupes sculptés pour la pyramide de Cysoing, qui commémorait la victoire de Fontenoy, ont eux-aussi été détruits.
En 1902, Maurice Hénault devait consacrer une nouvelle étude à un artiste valenciennois du XVIIIe siècle : Le Sculpteur Gillet et sa famille.