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Etude monographique Eugene Simonis 1810 1882 br Pour servir a l histoire de la sculpture en Belgique Jordens Chantal

Etude monographique : Eugène Simonis (1810-1882)
Pour servir à l'histoire de la sculpture en Belgique
Jordens, Chantal


Mémoire universitaire ronéotypé, ULB, Bruxelles, 1979.


In-4, broché sous couverture grise semi-rigide, 169 pp.
 
Bon état.



Livre non disponible
Réalisé sous la direction du baron Philippe Robert-Jones, conservateur en chef des Musées royaux des beaux-arts de Belgique et professeur d'université, ce mémoire a été présenté pour l'obtention du grade de licencié en histoire de l'art et archéologie, à l'Université libre de Bruxelles.
Cette monographie universitaire de Chantal Jordens succédait à l'étude de E. Marchal, Essai sur la vie et les ouvrages de Louis-Eugène Simonis, publiée dans l'Annuaire A. R. en ... 1887.
Comme le rappelle a fortiori le sous-titre donné à ce mémoire : Pour servir à l'histoire de la sculpture en Belgique, la fin des années soixante-dix permettait d'entrevoir les prémices de ce mouvement de redécouverte de la sculpture du XIXe siècle qui culmina à Bruxelles avec l'exposition La sculpture belge au 19e siècle, en 1990.
Né à Liège, Eugène Simonis (1810-1882) fut l'élève de Joseph Dewandre dans sa ville natale avant de bénéficier du prix Darchis qui lui permit de poursuivre sa formation à Rome (1829-1836). De retour à Liège, il renonça à la succession de son maître à l'Académie, préférant s'installer librement à Bruxelles. Son mariage avec Hortense Orban, de la famille de l'industriel liégeois Henri-Joseph Orban qui comptait plusieurs politiciens de renom, favorisa indéniablement sa carrière. Simonis installa désormais ses vastes ateliers dans la banlieue campagnarde de Bruxelles, à Koekelberg. "Désormais intégré à la haute bourgeoisie et aux milieux politiques, il vit sa production se ralentir alors que ses activités se diversifièrent." (Chantal Jordens, "notice Simonis" in La sculpture belge au 19e siècle, p. 557). Le nom de cet artiste consacré et grand voyageur devait néanmoins rester associé à certains monuments majeurs de l'époque léopoldienne, du monument à Simon Stévin pour la ville de Bruges au monument équestre à Godefroid de Bouillon, inauguré en 1848, place Royale, sans parler de la Colonne du Congrès. Cette carrière prestigieuse lui valut d'être fait officier de l'ordre de Léopold Ier, en 1851, et de prendre la succession du peintre Navez à l'Académie royale de Bruxelles. Thomas Vinçotte fut son élève le plus renommé.