Luppé, Robert de
Les idées littéraires de Madame de Staël et l'héritage des Lumières (1795-1800)
Madame de Staël et l'Italie
Avec
une bibliographie de l'influence française en Italie de 1796 à 1814
Dejob, Charles
Armand Colin & Cie, Editeurs, Paris, 1890.
In-12, reliure pleine toile éditeur bleue, xiv-267 pp.
Des marques du temps et des rousseurs. Bon exemplaire de travail.
Introduction - Chapitre Premier : De l'esprit différent dans lequel, au XVIIIe siècle, les Français d'une part, les Anglais et les Allemands de l'autre, jugent l'Italie. Comment Mme de Staël apprécie l'Italie dans son livre De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales - II. Des circonstances qui aidèrent Mme de Staël à comprendre plus parfaitement le génie de l'Italie - III. De la perspicacité avec laquelle Mme de Staël a pénétré dans Corinne le caractère de l'Italie et presque prophétisé sa résurrection - IV. Comment Mme de Staël a provoqué en Italie l'essor de l'école romantique - V. Dans quel esprit il faut étudier les écoles étrangères - Appendices : Du patriotisme de Foscolo. - De ce que Chateaubriand doit à Mme de Staël. - De quelques principes de morale de Mme de Staël. - De l'étude des littératures étrangères en Italie avant Mme de Staël. - La Terre des Morts de Giusti (1841). - De quelques articles, ouvrages ou opuscules italiens relatifs à Mme de Staël ou à sa famille. - Traductions italiennes des ouvrages de Mme de Staël. - Lettres de Mme de Staël adressées à des Italiens ou conservées en Italie. - Bibliographie de l'influences française en Italie de 1796 à 1814. - Index.
"Si donc, profitant du retour de faveur qui s'attache en ce moment à Mme de Staël, nous soumettons à un examen particulier les pages qu'elle a écrites sur l'Italie, ce n'est pas pour en inférer qu'elle a inauguré en France la curiosité et la bienveillance à l'égard des nations étrangères, c'est pour montrer qu'elle a porté dans ses jugements sur les Italiens plus de profondeur que les plus sagaces de ses devanciers. C'est l'Italie ne lui doit point autant que l'Allemagne. [...] Mais, comme entre le génie du Nord et le génie du Midi qu'elle a souvent opposés, sa préférence allait au premier, elle eut encore plus de mérite à comprendre et à aimer le deuxième." [Charles Dejob]