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 p Salon de 1791 p p Ouvrages de Peinture Sculpture et Architecture Gravures Dessins Modeles c Exposes au Louvre par ordre de l Assemblee Nationale au mois de Septembre 1791 L An IIIe de La Liberte p p Anonyme p

 p Salon de 1791 p p Ouvrages de Peinture Sculpture et Architecture Gravures Dessins Modeles c Exposes au Louvre par ordre de l Assemblee Nationale au mois de Septembre 1791 L An IIIe de La Liberte p p Anonyme p

Salon de 1791

Ouvrages de Peinture, Sculpture, et Architecture, Gravures, Dessins, Modèles, &c. Exposés au Louvre par ordre de l'Assemblée Nationale au mois de Septembre 1791, L'An IIIe de La Liberté


Anonyme


A Paris, de l'Imprimerie des Batimens du Roi, 1791.


In-16, broché sans couverture, 72 pp.


Rare.


Bon état d'ensemble. Mouillure claire sans gravité visible sur la bordure intérieure de la première et dernière page, ainsi que sur la partie inférieure de quelques pages.  




Livre non disponible

Le livret du Salon de 1791, dit le Salon de la Liberté : "Les arts reçoivent un grand bienfait, indiquait l'incipit ; l'empire de la Liberté s'étend enfin sur eux ; elle brise leurs chaînes, le génie n'est plus condamné à l'obscurité."


Le 16 août 1789, une pétition adressée à l'Assemblée nationale par les artistes exclus de l'exposition, où l'on pouvait lire "que toutes les académies ayant un régime déterminé par des statuts pleinement aristocratiques, et étant entièrement opposées à tous les principes constitutionnels, ne peuvent subsister avec la liberté" est soutenue par le peintre David, qui serait le grand triomphateur du Salon de 1791


"Comme je ne doute pas que l'Assemblée nationale favorise leur pétition déjà décrétée par un des articles de la Constitution qui supprime toutes les corporations et tous les privilèges, et comme je veux satisfaire en même temps au désir de ceux des membres de l'Assemblée nationale qui voudraient revoir mes anciens ouvrages, écrit ce dernier, je crois devoir déclarer que je ne me prêterai à cette exposition qu'autant qu'elle ne préjudiciera pas au droit qu'ont tous les artistes de concourir à une exposition générale et commune, dans le palais qu'un décret de l'Assemblée a déjà rendu national. En conséquence, à moins que la pétition des artistes ne reçoive de l'Assemblée nationale un refus formel, je n'exposerai mes anciens ouvrages que dans un lieu qu'on assignera à tous ceux dont les tableaux ont déjà été vus du public, pour qu'il ne soit pas dit que je me sois prêté à l'accaparement d'exposition que médité la société privilégiée de l'Académie de peinture." 


Le 21 août 1791, l'Assemblée nationale adoptait le principe de l'exposition libre et universelle. Le décret stipulait que l'exposition des artistes français ou étrangers, membres ou non de l'Académie de peinture et de sculpture, aurait lieu au Louvre. L'idée même de jury semblait alors incompatible avec l'idée de liberté, ce qui explique le nombre très important d'

œuvres exposées en 1791 et 1793, année qui vit la Convention supprimer toutes les académies.