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Manuscrit inedit de Fenelon d apres un autographe de ce prelat accompagne d une notice explicative Duthilloeul H R

Manuscrit inédit de Fénelon d'après un autographe de ce prélat, accompagné d'une notice explicative
Duthilloeul, H.-R.


Adam d'Aubers, imprimeur, Douai, 1849.


In-8, brochage maintenu avec un petit cordon blanc, 22 pp.
Avec un autographe dépliant en fac-similé.


Peu courant.

Etat moyen. Couverture défraichie avec salissures, plis et déchirures marginales, intérieur assez frais hormis des frottements sur les marges.


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Dédicace au cardinal Giraud, archevêque de Cambrai - Avant-propos - Manuscrit autographe, inédit de Fénelon - Fac-similé d'un autographe de Fénelon - Texte - Mémoire - Lettre de Chamillart à Fénelon


Duthilloeul est l'auteur de la Galerie douaisienne ou biographie des hommes remarquables de la ville de Douai, publiée à Douai en 1844.


"Le manuscrit que nous publions", annonce-t-il dans sa préface, "gisait ignoré et caché dans une grande masse de vieux papiers, non classés, la plupart sans valeur, qui se trouvaient depuis plusieurs années au musée de Douai. Ces papiers provenaient de l'ancien curé de Bavai, l'archéologue Carlier. Heureux de l'avoir découvert, je me suis promis de le rendre public et de l'accompagner de notes qui pussent faire connaître les circonstances dans lesquelles il a été écrit."


Ce manuscrit est relatif à l'établissement à Cambrai du séminaire précédemment installé à Breuvages, tant il "était exposé aux courses des partis et aux contributions en nature des armées pendant les guerres, état fort ordinaire alors dans ce pays. [...] Fénelon, nommé à l'Archevêché de Cambrai en 1695, vit avec peine le séminaire ainsi exposé aux insultes des troupes pendant la guerre et, en tout temps, si loin des yeux de l'Archevêque et des vicaires-généraux. [...] Ce prélat prit le parti de transporter le séminaire à Cambrai et de l'établir dans une maison vaste, dont il a toujours payé le loyer jusqu'à sa mort."
D'abord désireux de ne point donner ce séminaire à une communauté, Fénelon prit ultérieurement la résolution "de demander au roi de vouloir bien ordonner à MM. de Saint-Sulpice de Paris de lui envoyer quelques bons sujets pour les placer à la tête du séminaire. [...] Mais la mort vint le ravir à la religion, aux lettres et à la France, avant qu'il eût pu régler définitivement l'établissement à Cambrai de MM. de Saint-Sulpice."


 



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