ARTICLES


 p Exposition Guillaume Du Fay evocation du plus grand musicien europeen du XVe siecle dans le milieu artistique de la cathedrale de Cambrai p Magny Francoise dir

Exposition Guillaume Du Fay, évocation du plus grand musicien européen du XVe siècle dans le milieu artistique de la cathédrale de Cambrai


Magny, Françoise (dir.)


Musée de Cambrai, 1996.


Petit in-8, broché avec agrafes sous couverture souple, 56 pp.
Avec 6 illustrations en noir et blanc et en couleurs in texte et en hors-texte.
Bon état. Très légères salissures en couverture.



Livre non disponible
Ce catalogue accompagnait l'exposition qui s'est tenue au musée de Cambrai du 4 février au 14 avril 1996.


Fondateur de l'école dite franco-flamande, Guillaume Du Fay a renouvelé en profondeur l'art polyphonique de son temps. Formé à la maîtrise de la cathédrale de Cambrai -ville neutre gouvernée par un comte évêque dont la puissance avait favorisé le rayonnement artistique international de Cambrai à la fin du Moyen Age-, le jeune Guillaume Du Fay peut bénéficier du soutien de Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai, qui lui a offert l'opportunité de l'accompagner lors du concile de Constance. Du Fay traversa ensuite toutes les cours princières d'Europe, y compris la chapelle pontificale, de 1418 à 1458, date de son retour à Cambrai.


Jusqu'à sa mort survenue en 1474, il n'a plus quitté cette cité où plusieurs compositeurs vinrent visiter le maître vieillissant, à l'instar d'Ockenghem. Compositeur et chantre riche et estimé par les princes, le chanoine Du Fay fit réaliser à la fin de son existence son épitaphe, bas-relief en pierre de Tournai qui ne fut redécouvert qu'en 1859 par l'abbé Thénard de Cambrai, après que ce dernier l'avait identifié comme un fragment de l'ancienne cathédrale détruite en 1803. L'écclésiastique en fit don au collectionneur cambrésien Victor Delattre et l'oeuvre funéraire fut enfin acquise par le musée des Beaux-Arts de Lille, en 1890. Dix ans plus tôt, Jules Houdoy avait publié le testament rédigé par Du Fay en 1874 : "Mon corps ou vil cadavre (recevra) la sépulture ecclésiastique dans la dite vénérable église de Cambrai à savoir dans la chapelle Saint-Etienne devant une représentation en pierre que j'y ai fait faire à mes frais." (cité dans le catalogue, p. 44)