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ABCDaire d une modernite Les quatre buildings de Pierre Vivien a Boulogne sur Mer Debussche Frederic

ABCDaire d une modernite Les quatre buildings de Pierre Vivien a Boulogne sur Mer Debussche Frederic

ABCDaire d'une modernité - Les quatre buildings de Pierre Vivien à Boulogne-sur-Mer
Debussche, Frédéric


Service animation de l'architecture et du patrimoine, Boulogne-sur-Mer, 2009.


Petit in-8, format carré, dos avec spirale, 88 pp.
Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs in texte.
A l'état de neuf.



Livre non disponible
Achevés en 1955, les quatre buildings du quai Gambetta -désignés par les quatres premières lettres de l'alphabet et reconnaissables chacun à une polychromie intérieure et extérieure qui leur est propre- sont devenus le symbole de l'architecture de la reconstruction de la ville de Boulogne-sur-Mer après la Seconde Guerre mondiale. En 1945, le jeune architecte Pierre Vivien (1909-1999) succèdait pour une période de quinze années à Roger Berrier à la tête de la reconstruction boulonnaise. "Les cinq années qui suivent sont globalement consacrées à l'étude du plan, adopté en 1950. Puis, jusqu'en 1955, la reconstruction bat son plein, plus spécifiquement dans les domaines les plus urgents : l'habitat et l'outil économique. La deuxième partie de la décennie est davantage consacrée à la reconstruction des édifices : monuments publics, églises, casino." (F. Debussche)
Ces quatre immeubles, situés en face du port, impriment une rupture radicale avec l'architecture d'avant-guerre et constituent le geste architectural le plus marquant de Pierre Vivien à Boulogne. Né à Amiens en 1909, ce dernier est formé selon les préceptes de la plus pure tradition de l'école des Beaux-Arts avant de devenir un adepte du modernisme et des principes de la charte d'Athènes. Positionnés de façon biaise par rapport au boulevard Gambetta, ses buildings aux toits-terrasses emblématiques du vocabulaire de l'architecture moderne sont orientés est-ouest afin de profiter d'un ensoleillement maximal et de créer par ce dégagement un effet visuel déterminant dans la nouvelle composition urbaine. En mars 1955, La Maison française consacrait un article à l'appartement-témoin installé dans le building D.