Liste des ouvrages


disponible
48€
 
ajouter à ma commande

Julien Dillens sculpteur 1849 1904 p Matthijs Georges Marie p

Julien Dillens sculpteur 1849-1904

Matthijs, Georges-Marie


Académie royale de Belgique, classe des Beaux-Arts, Mémoires : Collection in-8 - Tome VIII - Fascicule 3., Bruxelles, palais des Académies, 1955.


Grand in-8, broché, 161 pp.
Portrait à l'aquarelle de J. Dillens par lui-même en frontispice et XXIV illustrations en noir et blanc en hors-texte.

Assez bon état. Mouillure claire qui affecte le bord des plats supérieur et inférieur (avec petits manques marginaux de papier) ainsi que les premiers et derniers feuillets. Sinon bon état intérieur.



afficher le sommaire

I. Panorama de la sculpture dans les Provinces belgiques - II. Les débuts d'un artiste - III. La lente conquête du métier - IV. "L'Enigme" - V. Le "Prix de Rome" - VI. Vers la terre promise - VII. Florence - VIII. "La Justice" - IX. La fin d'un rêve - X. Le retour - XI. A l'oeuvre - XII. Poète du triste - XIII. Au temps de "L'Essor" - XIV. La fontaine Anspach - XV. Le portraitiste - XVI. Le mémorial Everard T'Serclaes - XVII. Les dernières années - XVIII. Le professeur - XIX. L'homme - XX. L'artiste - XXI. Bibliographie et liste des principaux ouvrages et périodiques consultés - XXII. Liste des principales oeuvres de Julien Dillens - XXIII. Liste des illustrations - XXIV. Table des matières.


Né à Anvers et formé à Bruxelles, en particulier dans l'atelier de Simonis, Julien Dillens (1849-1904) croisa Rodin sur les échafaudages de la Bourse de Bruxelles, lorsqu'il était encore dans l'obligation de consacrer ses journées à des travaux alimentaires sur les principaux chantiers de sculpture décorative de la capitale. La présentation d'Une femme, au Salon de Bruxelles de 1875, fut son premier coup d'éclat. Rebaptisée Une Enigme l'année suivante, l'oeuvre devint d'emblée un objet de scandale, tant le réalisme de ce nu féminin assis à même le sol parut indécent et "vulgaire". L'hostilité de la critique conduisit Dillens et quelques jeunes artistes à fonder le Cercle des élèves des académies qui deviendra ultérieurement L'Essor, afin d'exposer leurs oeuvres à leur guise. En 1877, Dillens obtenait le Prix de Rome. Ses années italiennes confirmèrent un penchant de plus en plus manifeste pour la sculpture du Quattrocento, ainsi qu'en témoignera ultérieurement sa délicate Figure tombale agenouillée de 1885. De retour à Bruxelles, en 1881, l'artiste dut patienter une dizaine d'années avant d'être enfin reconnu et admis dans les rouages administratifs de la commande publique, condition nécessaire à la réalisation de toute sculpture monumentale. Du musée d'art ancien au château de Laeken, de l'Hôtel de ville de Gand à la fontaine Anspach pour la place de Brouckère à Bruxelles, Dillens fut désormais comblé de commandes officielles. Le mémorial Everard T'Serclaes, ancien échevin de Bruxelles présenté comme un "saint" civique, fut sa dernière oeuvre achevée.
Dans sa monographie, Matthijs met notamment l'accent sur la prédilection du sculpteur pour l'art funéraire au point de qualifier le sculpteur de "poète du triste". A la fin de sa vie, Dillens était entré dans les nouveaux circuits internationaux d'expositions, rendant son oeuvres visible de Paris à Munich et de Berlin à Amsterdam. En 1898, il succédait à Jacquet à l'académie des Beaux-Arts de Bruxelles où on le chargea du cours de "sculpture antique". Il fut un professeur apprécié par ses élèves, malgré l'hostilité permanente du directeur Van der Stappen, qui n'entendait pas que l'on empiète sur son cours de "nature", au point de contraindre Dillens à l'abandon de son "cours complet."
En 1905, un an après la mort de l'artiste, un hommage posthume lui fut rendu lors de l'Exposition rétrospective de l'art belge, à Bruxelles.

 


 



SUR LE MÊME THÈME