Léliaert, Bernardin
Maxence van der Meersch
un grand romancier de "chez nous"
Pourquoi j'ai écrit Corps et Ames
Van der Meersch, Maxence
Editions Albin Michel, Paris, 1956.
In-8, broché, 263 pp.
Mention de 17e mille.
Ex libris tamponné en page de titre.
Quelques marques d'usage mineures en couverture, deux petites taches sur le plat supérieur.
Première Partie : Visage d'un génie - Deuxième Partie : I. Rappel de quelques principes. - II. L'énergie vitale. - III. L'état de santé. - IV. L'alimentation physiologique. - V. La maladie. - VI. La fonction éliminatrice de la maladie. - VII. La Pathologie et la Thérapeutique classiques - Troisième Partie : La Thérapeutique rationnelle : I. La thérapeutique des états chroniques. - II. Les maladies aiguës - Conclusion - Table.
Paru en 1943, Corps et âmes rencontra un grand succès public mais suscita également de très vives controverses dans le milieu médical, dont ce roman était l'objet.
Jugée sans concession, cette peinture d'un milieu social très particulier fut très mal accueillie par le monde médical au point que l'on vît paraître dans la presse spécialisée de nombreuses critiques, certaines relativement nuancées, d'autres beaucoup plus violentes aux allures de réquisitoires.
Le soutien littéraire apporté par l'écrivain Maxence Van der Meersch aux théories du Docteur Carton sur la tuberculose surtout d'origine pulmonaire - mal dont l'écrivain était lui-même atteint et qui devait l'emporter précocement- prit des allures d'engagement moral. La défense des théories diététiques alors très contestées du docteur Carton sur l'intoxication alimentaire due à la suralimentation amène l'écrivain à une critique très passionnée, sinon passionnelle, de la médecine officielle. Plus encore, Van der Meersch perçoit cette conviction comme une mission, pensant que son rôle d'écrivain tuberculeux consistait à révéler et à propager "corps et âme" ce qu'il estimait être une vérité médicale.