Mousseron, Jules
La Terre des Galibots
Dans nos mines de charbon - Poèmes posthumes
Mousseron, Jules
Denain, s.d. [1946].
In-12, demi-basane à coins, dos à faux nerfs, couverture conservée, 78-xxxiii pp.
Frontispice de Georges Redon [Jules Mousseron chez lui] et une planche en hors texte, fusain de Lucien Jonas.
Ex-libris tamponné d'André Defline, qui fut notamment directeur des mines de Courrières.
Bon état.
Les mendiants d'hier. - Souvenir ed'grève. - L'garde-rope de m'Mémère. - Outrage innochint. - In faveur du vote des femmes. - Cafougnette en Normandie. - Au coin du peignon. - A Madame A.M. Gossez-Mériot. - Cafougnette à qu'vau d'boss. - L'nuit terripe (chanson). - Dins nos mines d'carbon hier et aujourd'hui. - Pindant l'évacuation 1940. - Et not' carbon?. - La vie des poètes. - L'docteur Boudenne. - Pour ma chère petite-fille Francine Dubois. - Pour ma chère petite-fille Jeanne Révelart. - Remerciements à la ville de Lille et à la fédération des Provinces françaises. - L'arbre de Noël. - L'vieill' toutoute l'avaricieuse. - A Emile Zola. - Les remerciements du "P'tiot mineur" à tous ses amis. - Larmes brillantes et lueurs pâles. - Prière à ma chère défunte. - L'inspiration - Postface d'André Jurénil - Table des matières.
"Les livres de Mousseron, écrit André Jurénil, ont été lus par beaucoup de nos écrivains les plus renommés. On a su qu'Emile Verhaeren, -qui connaissait personnellement le poète-mineur,- aimait à se faire réciter une de ses plus amusantes fantaisies : L'leum'chon. André Mabille de Poncheville l'a noté dans un de ses ouvrages sur l'auteur des Forces tumultueuses.
"J.-H. Rosny aîné, dans ses Sirènes et carillons du Nord, a écrit qu'il existe "des profondeurs noires où l'homme contemporain va saisir l'oeuvre des soleils millénaires, l'oeuvre des vibrations éteintes depuis des myriades de siècles. Dans ces cavernes d'où jaillissent la chaleur et la lumière pour les hommes de la surface, Jules Mousseron emporte une âme de poète, de poète très doux, très humain, très fraternel... Il fut le petit galibot, un des farfadets de la houillère. Il a vécu sans relâche la vie du mineur : pas de chic dans ses vers. Ce qu'il a chanté, il l'a strictement vécu lui-même."