Bac, Ferdinand
Intimités du
Second Empire
III.
Poètes et Artistes
Madame d'Arbouville d'après ses lettres à Sainte-Beuve 1846-1850 (Documents inédits)
Séché, Léon (édit.)
Mercure de France, collection "Muses romantiques", Paris, 1949.
In-8, broché, exemplaire non coupé, 301 pp.
Avec un frontispice sous serpente et 5 gravures en noir et blanc.
Assez bon état. Coiffes frottées et petites déchirures marginales sur une bordure du plat inférieur.
Lettre-dédicace - Avant-propos - Chapitre Premier : Le clou d'or. Sophie de Bazancourt. - Ses origines, son éducation, son esprit. - Comment Sainte-Beuve fut présenté à Mme d'Arbouville. - Sainte-Beuve mondain. - Les Poésies de ma grand'tante. - Premiers ouvrages en prose de Mme d'Arbouville... - Chapitre II. : Place Vendôme. Le salon de Mme d'Arbouville. - Ses habitués. - Mme Narishkine. - Le jour et l'heure de Sainte-Beuve. - Les billets du matin de Mme d'Arbouville... - Chapitre III. En villégiature. Les maisons d'été de Mme d'Arbouville. - La Comédie à Maisons-Laffite. Mmes Foy et de Villars. - Ses hôtes en 1846... Souvenir qu'y laissa Sainte-Beuve - Chapitre IV. Les dernières années de Mme d'Arbouville. Sainte-Beuve en 1848. - Mme d'Arbouville voulut être consultée quand il quitta la Bibliothèque Mazarine. - Départ de Sainte-Beuve pour Liège. - Chagrin qu'en ressentit Mme d'Arbouville. - Progrès du mal qui la rongeait depuis longtemps. - Sainte-Beuve a l'idée de faire un vœu pour obtenir sa guérison. - Sainte-Beuve fait le voyage de Liège à Lyon pour voir son amie. - Joie de Mme d'Arbouville en le voyant. - Le dernier sonnet qu'il fit pour elle. - On la ramène mourante à Paris. - Ses dernières entrevues avec Sainte-Beuve. - Elle refuse de le recevoir au moment de mourir. - Comment Sainte-Beuve à parlé d'elle après sa mort - Lettres de Mlle d'Arbouville à Sainte-Beuve - Appendice : Poésies de Sainte-Beuve pour Mlle d'Arbouville - Table des matières - Table des gravures.
Sainte-Beuve (1804-1869) entretint pendant dix ans une intense correspondance avec Sophie d'Arbouville (1810-1850), qui tenait un salon littéraire réputé place Vendôme.
Sainte-Beuve, qui en fit sa muse, lui a dédié Le clou d'or.
"[...] Ce qu'il y a de remarquable dans la passion de Sainte-Beuve pour Mme Hugo et Mme d'Arbouville, écrit Léon Séché, c'est qu'elles incarnent aux yeux de l'histoire les deux premières phases littéraires de la vie de Sainte-Beuve. Nous savions déjà qu'il avait été retenu dans le monde romantique "par le fait d'un charme". C'est par un charme de la même nature que, de 1840 à 1850, il fit, malgré lui, figure de mondain, car, de son propre aveu, il n'était point né pour le monde."