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Notice sur M Lemaire Institut de France Academie des beaux arts Chapu Henri membre de l Academie

Notice sur M. Lemaire - Institut de France. Académie des beaux-arts
Chapu, Henri, membre de l'Académie


Typographie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1881.


In-4, brochure sous couverture verte illustrée, 7 pp.
Trois courts fragments de presse ou de bibliographie se rapportant à Henri Lemaire -de trois à dix lignes- collés en page de garde (1840, 1876 et 1881).
Etat moyen. Couverture un peu défraichie, brochage fatigué, des rousseurs.



Livre non disponible
Il s'agit du texte de l'allocution prononcée par le sculpteur Henri Chapu (1833-1891) sur son confrère valenciennois Henri Lemaire (1798-1880)  lors de la séance du 17 décembre 1881, à l'Académie des beaux-arts. Lemaire, souvent présenté comme le rival de Carpeaux dans sa ville natale, avait été élu à l'Institut en 1845. L'auteur du fronton de la Madeleine fut, tout au long de son existence, un tenant du néoclassicisme, ainsi qu'en témoignent également les deux frontons réalisés pour l'église Saint-Isaac, à Saint-Petersbourg, à la demande du Tsar Nicolas Ier.
"Henri Lemaire naquit à Valenciennes, le 9 janvier 1798, de parents dont la condition était peu aisée. Son père, petit tailleur d'habits, subvenait à grand'peines aux besoins de la famille. Rien dans ce modeste intérieur n'était fait, à coup sûr, pour éveiller l'imagination de Lemaire et développer en lui le goût de l'art [...] Ses parents, cédant aux sollicitations de quelques amis, le firent, à l'âge de dix ans, admettre à l'Académie de Valenciennes [...] Pensionné par ses compatriotes, le jeune Valenciennois se rendit à Paris, où il entra d'abord dans l'atelier de Milhomme et devint ensuite l'élève de Cartellier. Il obtint le grand prix de Rome en 1821, avec une composition : Alexandre le Grand chez les Oxydraques.
"Ses envois furent nombreux et lui valurent les éloges de l'Académie [...] De retour à Paris, Lemaire allait tenir les promesses qu'il avait fait concevoir comme pensionnaire de la villa Médicis. Protégé en haut lieu, il vit les commandes affluer à son atelier, où se succédèrent, en quelques années, la statue du duc de Bordeaux [...] le tombeau de Mlle Duchesnois..."