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Les voyages de Marguerite Yourcenar
Sion, Georges (dir.)
Cidmy, Bruxelles, 1996.
In-8, broché sous couverture semi-rigide illustrée, 332 pp.
Avec 35 planches, cartes relatant les voyages de Marguerie Yourcenar par pays.
Il s'agit du bulletin n° 8 du Cidmy.
Bon état. Légère usure en coiffe de tête et pli sans gravité sur un coin de la couverture.
Livre non disponible
"La connaissance de mondes étrangers, que ce soit dans le temps ou dans l'espace, a pour résultat de détruire l'étroitesse d'esprit et les préjugés, mais aussi l'enthousiasme naïf qui nous faisait croire en l'existence de Paradis, et la sotte notion que nous étions quelqu'un. " Ainsi s'exprimait Marguerite Yourcenar, lors d'une conférence prononcée à Tokyo en 1982.
Le recueil dirigé par Georges Sion exclut volontairement "ce qui concerne ses trente-six premières années : sa naissance bruxelloise et son enfance en Flandre française, les voyages qu'elle fait avec son père toujours itinérant, et qui formèrent assurément sa jeune culture, puisqu'il s'agit d'une jeunesse qu'on entraîne dans son monde plutôt que dans le monde." De 1939 à 1951, période marquée par la rencontre avec Grace Frick, M. Yourcenar s'installe aux Etats-Unis. La parution des Mémoires d'Hadrien marquera le retour de l'écrivaine en France, en 1951, en mettant un terme à ces douze années de fixité. A l'instar de Zénon -"Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison?"-, M. Yourcenar n'aura désormais de cesse d'arpenter notre "prison". De 1951 à 1987, ses pérégrinations la mèneront de Bruges au Japon, des Pays-Bas à l'Egypte, de la Scandinavie à l'Inde. "Des raisons professionnelles ont certes été importantes. On ne saurait toutefois en négliger d'autres, plus humaines en quelque sorte, comme le goût de la découverte, la curiosité du monde, le désir -même inconscient- d'inspiration créatrice. Sans oublier, conclut G. Sion, l'envie de retrouver parfois des lieux, des origines ou des sources."
Le recueil dirigé par Georges Sion exclut volontairement "ce qui concerne ses trente-six premières années : sa naissance bruxelloise et son enfance en Flandre française, les voyages qu'elle fait avec son père toujours itinérant, et qui formèrent assurément sa jeune culture, puisqu'il s'agit d'une jeunesse qu'on entraîne dans son monde plutôt que dans le monde." De 1939 à 1951, période marquée par la rencontre avec Grace Frick, M. Yourcenar s'installe aux Etats-Unis. La parution des Mémoires d'Hadrien marquera le retour de l'écrivaine en France, en 1951, en mettant un terme à ces douze années de fixité. A l'instar de Zénon -"Qui serait assez insensé pour mourir sans avoir fait au moins le tour de sa prison?"-, M. Yourcenar n'aura désormais de cesse d'arpenter notre "prison". De 1951 à 1987, ses pérégrinations la mèneront de Bruges au Japon, des Pays-Bas à l'Egypte, de la Scandinavie à l'Inde. "Des raisons professionnelles ont certes été importantes. On ne saurait toutefois en négliger d'autres, plus humaines en quelque sorte, comme le goût de la découverte, la curiosité du monde, le désir -même inconscient- d'inspiration créatrice. Sans oublier, conclut G. Sion, l'envie de retrouver parfois des lieux, des origines ou des sources."