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Un maitre normand de la critique d art Marcel Nicolle 1871 1934 Nicolle Jacques

Un maître normand de la critique d'art. Marcel Nicolle (1871-1934)
Nicolle, Jacques


Tiré-à-part, extrait de la "Revue des sociétés savantes de Haute-Normandie, Histoire de l'art", n°16, 1959.


In-8, brochure sous couverture ajoutée en papier kraft, titre collé sur la plat supérieur, paginé 138-149 pp.
Avec deux planches en hors-texte.
Bon état d'ensemble.


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Biographie peu courante de Marcel Nicolle (1871-1934) qui fut notamment conservateur au musée de Lille (1894-1897) et au Louvre ("attaché libre au Louvre soit 0 fr 0 centime pendant quelques années..."). Elève du peintre Luc-Oliver Merson, ce critique d'art -dans la presse rouennaise- fut par ailleurs un bibliophile réputé. Sa vaste bibliothèque d'ouvrages d'art mit d'ailleurs en péril la résistance de son hôtel particulier.
Cette brochure présente notamment quelques exemples de la correspondance échangée avec le peintre lillois Alfred Agache, qui dirigeait alors le musée de Lille. Ces lettres, qui concernent les démêlés administratifs de Nicolle avec le conseil municipal, puis son départ forcé du musée, témoignent de son attachement indéfectible envers l'artiste du Nord et ne sont pas sans présenter quelque intérêt pour l'histoire du musée de Lille avant 1900.

Nicolle manifesta toujours un fort attachement pour les musées de province (voir la notice consacrée à ses Musées de province - Critique d'art ancien et moderne) au point de contribuer au renouvellement du genre convenu du catalogue de musée : à Lille, en 1896, à Clermont-Ferrand, en 1910, puis à Nantes, où cette dernière publication devait le retenir pas moins de trois années. Réalisé en collaboration avec Emile Dacier, ce travail éditorial fut salué comme une réussite unique et le modèle du genre par les historiens d'art, en particulier par Henri Focillon, qui estimait que ce catalogue "était le livre de chevet, le bréviaire que tout conservateur de musée, tout historien d'art doit toujours avoir sur sa table."
Invité au Prado en 1919, Nicolle devait poursuivre cette entreprise en publiant son catalogue de La peinture française au Prado, chez la librairie académique Perrin en 1925.

C'est dans les galeries publiques de sa ville natale, Rouen, que l'auteur avait appris à connaître les oeuvres d'art. Sorti de l'école du Louvre, son éducation artistique s'était poursuivie sous la tutelle de Louis Courajod, Georges Lafenestre et Edmond Pottier. En 1894, Nicolle avait été nommé, en qualité de conservateur-adjoint, à la tête des musées de Lille. "Là, sous la tutelle éclairée et paternelle du peintre d'histoire Alfred Agache, trop tôt enlevé à notre affection, nous étions appelé à diriger non seulement les galeries de Peinture et des Dessins, -celles-ci universellement connues sous le nom de Musée Wicar- mais de plus un ensemble de collections embrassant tous les domaines de l'archéologie proprement dite, classique et nationale, et aussi des antiquités, des objets d'art et des curiosités de toutes sortes et de tous pays (...)."
Ses travaux sur les collections archéologiques de la ville de Lille avaient pris la forme d'un mémoire, que la Société des Sciences de Lille, en 1896, "voulut bien distinguer en lui attribuant la première de ses hautes récompenses qui portent le nom de Wicar, le bienfaiteur des musées de cette ville." 
 

 



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