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Coup d oeil sur Beloeil et sur une grande partie des jardins de l Europe Le prince de Ligne

Coup d oeil sur Beloeil et sur une grande partie des jardins de l Europe Le prince de Ligne

Coup d'oeil sur Beloeil et sur une grande partie des jardins de l'Europe
Le prince de Ligne


Editions Bossard, collection des Chefs-d'oeuvre méconnus, Paris, 1922.


In-12, broché, 331 pp.
Un des 2500 exemplaires imprimés sur papier Bibliophile de Renage et d'Annonay [ex. n° 1711].

Etonnant portrait du prince de Ligne gravé sur bois par Ouvré (d'après un portrait d'Isabey) en frontispice.


Bon état d'occasion. Coiffes émoussées, petite tache en coiffe de pied.




Livre non disponible
Ce volume préfacé par le comte Ernest de Ganay reprenait le texte de l'édition de 1786.


La première édition du Coup d'oeil sur Beloeil remontait à 1781 ; imprimé à Beloeil même, sur les presses du château, l'ouvrage fut tiré à un très petit nombre d'exemplaires. Une seconde édition "revue, corrigée et augmentée par l'auteur", vit le jour cinq ans plus tard. "Comme la première" précisait Ernest de Ganay "elle ne se rencontre que fort rarement."


En 1795, Ligne entreprit une édition complète et définitive de ses divers ouvrages. Elle ne comptait pas moins de 34 volumes ; le dernier ne parut qu'en 1811. Le Coup d'oeil comprend deux tomes entiers dans cette édition, conséquence des nombreuses descriptions et réflexions ajoutées par l'auteur au fil des années. Ces tomes, bien qu'étant les 8e et 9e, ont paru les premiers de tous parce qu'ils "donneront peut-être envie d'acheter tout l'ouvrage", affirmait Ligne.


L'ouvrage fut réédité à deux reprises au XIXe siècle : en 1827 et 1860.


"Pour ne point alourdir notre volume" écrit Ganay "nous avons choisi le texte de 1786 : il nous a semblé au surplus qu'il était le plus propre à nous montrer le vrai prince de Ligne, non encore à demi désabusé, mais aimable et insouciant dans ce XVIIIe siècle à son déclin, et souriant alors à la "Philosophie" dont il devait être comme tant d'autres la victime, après l'avoir arborée comme une mode."