Parent, Béatrice (dir.)
Gilbert & George
Liste des ouvrages
L'art en Belgique - Flandre et Wallonie au XXe siècle. Un point de vue
Béatrice Parent, Jean-Louis Andral, Didier Semin et Sophie Mougin-Krebs
Musée d'Art moderne de la ville de Paris, 1990.
Fort in-4, broché, 527 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleur.
Assez bon état. Coins et coiffes frottés, plis d'usage au dos.
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J'aime l'art belge..., par Jan Hoet - Le conditionnel présent, par Suzanne Pagé - I. Essais : Ceci n'est pas la Belgique, par Luc de Heusch. - Le pays où l'on n'arrive jamais, par Pierre Mertens. - Petit voyage au pays de la régression de la langue, par Jacques Sojcher. - A vol d'oiseau : un siècle d'art belge, par Serge Fauchereau. - La chair, la corps et le peintre, par Bart Verschaffel. - Poétique de la Baroquie, par Eric Clemens. - Ecrivez en belge, c'est l'avenir, par Jean-Pierre Verheggen. - L'envers du décor, par André Blavier - II. Préliminaires, par Didier Semin. - Portraits incomplets et déformés d'un pays proche, par Gilbert Lascault. - Spilliaert, nocher du rêve, par Jean-Louis Andral. - L'expressionnisme flamand, par Robert Hosée. - Les années constructivistes en Belgique, par Serge Fauchereau. - Paul Delvaux. Une peinture figurale, par J. Sojcher. - Dada à l'heure belge, par Rik Sauwen. - Comment un grelot s'abîma en locomotive, par Pierre Sterckx. - La poésie visible, par René Magritte. - Autobiographiquement, par Marcel Mariën. - Notes (autour de Mariën), par Christian Bussy. - E.L.T. Mesens. L'homme des illusions, par Catherine de Croës et Paul Lebeer. - Paul Nougé et l'étrangeté domestique, par Didier Semin. - Au Pays de Bon Sens, par Marcel Broodthaers. - Broodthaers, par Michael Compton. - Feelings are objects, par Pierre Restany. - Panamarenko, Méliès et la navette Challenger, par Nicolas Bourriaud. - Chaussures magnétiques et casquettes (1966-67), par Michel Baudson - III. Six aspects de l'art contemporain en Belgique, par Béatrice Parent. - En arrière de l'image, par Arielle Pélenc. - Tableaux sans histoires. Entretien avec Jacques Charlier. - Thierry de Cordier, Propos sur le maître de Schoorisse, par Bart Cassiman. - Le charme de l'absence - Lili Dujourie, par B. Cassiman. - Jef Geys : n° 250. - Marthe Wéry, par Luk Lambrecht - IV. Annexes - Notices biographiques - Bibliographie - Liste des oeuvres - Index des artistes - Table des matières.
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition L'art en Belgique présentée au musée d'Art moderne de la ville de Paris, du 13 décembre 1990 au 10 mars 1991.
"J'aime l'art belge" écrivait Jan Hoet "parce qu"""un" art belge n'existe pas. L'art belge est insaisissable comme un papillon solitaire qui, mourant au moment où on le prend dans ses filets, glisse entre les mains. Ce que j'aime (par dessus tout) dans l'art belge, à la fois léger et consciencieux, c'est sa révolte sous-cutanée, contre la pensée linéaire, mais aussi contre la pensée qui réduit tout au même dénominateur commun en éliminant chaque contradiction. Le coeur de l'art belge est son ambiguïté, son aversion pour l'analyse et son amour pour la complexité de l'existence concrète. Cet amour unit foi et ironie envers soi-même et il est convaincu de sa vitalité inépuisable comme de sa tragédie personnelle. L'art qui se nourrit de cet amour est obstiné et récalcitrant, humain et poétique. J'aime cet art comme le papillon solitaire qui ne peut émouvoir que dans son vol, entre ici et là, entre quelque part et nulle part."
"J'aime l'art belge" écrivait Jan Hoet "parce qu"""un" art belge n'existe pas. L'art belge est insaisissable comme un papillon solitaire qui, mourant au moment où on le prend dans ses filets, glisse entre les mains. Ce que j'aime (par dessus tout) dans l'art belge, à la fois léger et consciencieux, c'est sa révolte sous-cutanée, contre la pensée linéaire, mais aussi contre la pensée qui réduit tout au même dénominateur commun en éliminant chaque contradiction. Le coeur de l'art belge est son ambiguïté, son aversion pour l'analyse et son amour pour la complexité de l'existence concrète. Cet amour unit foi et ironie envers soi-même et il est convaincu de sa vitalité inépuisable comme de sa tragédie personnelle. L'art qui se nourrit de cet amour est obstiné et récalcitrant, humain et poétique. J'aime cet art comme le papillon solitaire qui ne peut émouvoir que dans son vol, entre ici et là, entre quelque part et nulle part."
