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Le livre du "Rouchi" Parler picard de Valenciennes
Dauby, Jean
Musée de Picardie, collection de la Société de linguistique picarde, XVII, Amiens, 1979.
In-8, cartonnage éditeur recouvert de skai rouge, titre doré sur le plat supérieur et le dos, 417 pp.
Avec un envoi autographe signé de l'auteur au poète valenciennois Constant Ruffin et son épouse Jeannette.
Edition originale. Un des 1000 exemplaires numérotés [ex. n° 544] après 26 exemplaires hors commerce sur Vergé.
Bon état. Coiffes très légèrement frottées.
Livre non disponible
Poète, enseignant et journaliste, Jean Dauby (Aulnoye-lez- Valenciennes, 1919 - Famars, 1997) a joué un rôle déterminant dans la redécouverte de poètes de langue rouchi tels que Jules Mousseron, le poète-mineur de Denain dont il réédita l'oeuvre en trois volumes, et de Georges Fidit. Animateur du centre culturel Froissart, qu'il avait contribué à fonder en 1967, Dauby fut le rédacteur des "Cahiers Froissart", consacrés à la poésie. Il a fait don à la bibliothèque de Valenciennes de ses papiers et de sa bibliothèque. Le fonds Dauby comprend plus de 2000 recueils de poésie, ainsi que nombre de manuscrits, correspondances et archives de l'auteur.
Historien de la langue picarde, Jean Dauby a consacré ce recueil de référence au dialecte rouchi, vocable dont l'origine demeure confuse au point que J. Dauby n'use de ce terme qu'entre guillemets, en 1979. Le rouchi vient du Picard, ce grand dialecte de langue d'oïl qui couvre davantage que la Picardie historique. Eparpillé en centaines de patois locaux, ce dialecte se développe dans la région de Valenciennes, presque à la frontière du Wallon. Depuis le XIXe siècle, le rouchi possède une littérature parfois largement diffusée : les oeuvres de Jules Mousseron ont ainsi connut d'importants tirages. René Ducorron a été lu, de même, par des milliers de lecteurs.
"Ce livre" selon l'auteur "n'a d'autre but que d'être un témoin, ou un reliquaire."
Historien de la langue picarde, Jean Dauby a consacré ce recueil de référence au dialecte rouchi, vocable dont l'origine demeure confuse au point que J. Dauby n'use de ce terme qu'entre guillemets, en 1979. Le rouchi vient du Picard, ce grand dialecte de langue d'oïl qui couvre davantage que la Picardie historique. Eparpillé en centaines de patois locaux, ce dialecte se développe dans la région de Valenciennes, presque à la frontière du Wallon. Depuis le XIXe siècle, le rouchi possède une littérature parfois largement diffusée : les oeuvres de Jules Mousseron ont ainsi connut d'importants tirages. René Ducorron a été lu, de même, par des milliers de lecteurs.
"Ce livre" selon l'auteur "n'a d'autre but que d'être un témoin, ou un reliquaire."