L'Ange de la métamorphose - Sur l'oeuvre de Jan Fabre Hertmans, Stefan
L'Arche Editeur, Paris, 2003.
In-12, broché sous couverture illustrée en couleur,123 pp.
Texte français par Monique Nagielkopf et Marnix Vincent.
Bon état d'ensemble. Menues marques d'usage.
Avant-propos - L'Ange de la métamorphose - Moralité et anonymat - De la répétition - Chouette, Pseudo-Roberte et phasmes pensant - La tarentule à plumes de diable - Boucles, Gaya scienza et travail de Sisyphe - There's no gettting used to art - Peindre avec la lumière - Table.
Né en 1951 à Gand, Stefan Hertmans est docteur en philosophie de l'université de sa ville natale (thèse sur Hölderlin) ; il a enseigné à l'Académie des Beaux-Arts de Gand. Il est aujourd'hui chercheur affilié à l'université de cette ville. Son oeuvre vaste et variée (essais, romans, théâtre, poésie) en fait l'un des principaux auteurs néerlandophones contemporains. "L'insecte est le paria du règne animal ; une race considérée comme superflue, inutile et laide, qui ne fait qu'incommoder l'homme au lieu de faire preuve de la sujétion totale que la Bible prescrivait aux animaux ; simultanément, l'insecte, l'icône de la menace omniprésente, est devenue une métaphore du soldat cuirassé, du bouclier, du char et de l'engin de guerre ; un véhicule à antennes télescopiques, qui menace et fruste l'humanité par l'état d'alerte constant dont il fait preuve et sa capacité latente à pratiquer la guerre totale. "Pour Jan Fabre, le scarabée constitue la grande figure emblématique de l'artiste contemporain. Avec sa cuirasse luisante, le scarabée ressemble à un chevalier médiéval ; tout comme celui-ci, il est dur à l'extérieur et vulnérable à l'intérieur. Comme le dit Fabre, il porte son squelette à l'extérieur et se manifeste ainsi de façon radicale comme le protecteur d'un for intérieur vulnérable." (l'éditeur)