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Faiences amandinoises 1880 1914 Becquart Genevieve dir

Faïences amandinoises 1880-1914
Becquart, Geneviève (dir.)


Musée de Saint-Amand-les-Eaux, 1980.


Petit in-8, plaquette agrafée sous couverture illustrée en noir, 39 pp.
Avec 24 figures en noir in texte.
Joint : un additif ronéotypé de quatre pages.
Assez bon état. Quelques marques d'usage sans gravité en couverture, une marque d'étiquette sur les deux plats qui affecte légèrement l'illustration du plat supérieur.



Livre non disponible
Ce catalogue épuisé a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée de Saint-Amand-les-Eaux, du 15 novembre 1980 au 15 janvier 1981.
Saint-Amand est l'une des rares villes où l'activité céramique se soit maintenue au-delà des manufactures du XVIIIe siècle et cette brochure constitue l'une des rares publications sur les productions amandinoises de la période 1880-1914, si l'on excepte l'étude publiée en 1920 par Jean Carpentier : L'industrie de la faïence dans l'arrondissement de Valenciennes.
Les années 1880-1914 marquent le passage vers la production industrielle et l'abandon de la fabrication de porcelaine tendre -devenue trop coûteuse au point d'entraîner la fin de l'entreprise de Bettignies- au profit celle de la faïence fine qui faisait notamment la fortune de Creil et Montereau.
Cette prospérité d'une industrie que l'on avait cru condamnée à Saint-Amand est à l'origine de l'extraordinaire succession de créations de nouvelles faïenceries dans la ville et à proximité de celle-ci. De l'année 1880, qui vit la fermeture de l'usine de Bettignies au Moulin des Loups et son rachat par "La Manufacture de faïence et de porcelaine de Saint-Amand", à l'année 1910, l'activité faïencière devait passer de une à six unités de fabrications, le nombre d'ouvriers atteignant presque les 2000 à la veille du premier conflit mondial.