collectif
Vouloir 1924 - 1927
collection complète des 26 numéros
Liste des ouvrages

Vouloir Lille 1925
Del Marle - Kupka - Mondrian - Van Doesburg - Lempereur-Haut
Szymusiak, Dominique, Férey, Sylvie et Surlapierre, Nicolas (dir.)
Musée départemental Matisse, Le Cateau-Cambrésis, 2004.
In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleurs, 211 pp.
Nombreuses illustrations en noir et en couleurs.
Bon état.
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Vouloir : L'avant-garde lilloise en 1925 ou le Nord à la pointe de la modernité, par Bernard Derosier - Vouloir dans le Nord, par Serge Lemoine - Préface des auteurs - Félix Del Marle et la revue Vouloir ; du régionalisme au néo-plasticisme, par S. Férey - La librairie d'une revue. La traversée littéraire de Vouloir, par N. Surlapierre - "Vouloir, est-ce pouvoir?" correspondance et polémiques dans la presse entre Pierre-Antoine Gallien et Félix Del Marle, par Gladys Fabre - "Tous deux reliés par échange d'ondes télépathiques, nous tâcherons de créer les beautés et les grandeurs." La correspondance entre Frantisek Kupka et Félix Del Marle, par Domitille d'Orgeval - Artistes et écrivains lillois dans l'avant-garde européenne, par D. Szymusiak - A l'épreuve des années vingt. Vouloir et l'architecture régionale, par Richard Klein - L'aventure de Vouloir : résonances du néo-plasticisme, par Jean-Etienne Grislain - Chronologie comparée : Vouloir et les avant-gardes européennes, par D. Szymusiak - Bibliographie - Biographies.
Ce catalogue a été édité à l'occasion de l'exposition présentée au musée Matisse, Le Cateau-Cambrésis, du 16 mars au 6 juin 2004.
"Dans les années d'après-guerre, le Nord, qui vient de vivre les ravages des destructions, se reconstruit en se tournant essentiellement vers la tradition et le régionalisme. Dans ce contexte peu novateur, à une époque où émerge en France l'art décoratif, le groupe et la revue Vouloir correspondent à une courte période pendant laquelle des artistes sont à la recherche utopique d'un bonheur collectif auquel l'art pourrait contribuer. Ils vont mener une entreprise unique en France. Des écrivains engagés, auxquels vont se joindre des peintres, créent en janvier 1924 une revue intitulée Vouloir qu'ils définissent comme étant "un organe constructif de littérature et d'art moderne." Leur combat est de lutter contre la situation artistique qu'ils constatent à Lille et qu'ils dénoncent dans le manifeste publié dans le numéro un de la revue : "Les monuments, les vieilles pierres embarrassent nos rues et assassinent nos cités. Les salons officiels et les académies, hermétiques, fermés, sentent le moisi. L'art végète dans une absolue médiocrité et qui sort des rangs s'expose à devoir bien vite regretter son audace." Pendant deux ans la revue est essentiellement littéraire. Quand Del Marle en prend la responsabilité artistique en 1926, il l'ouvre aux artistes les plus avant-gardistes en Europe, et particulièrement au constructivisme russe, à l'école allemande du Bauhaus et au groupe néerlandais De Stijl.
"[...] La revue s'arrête au début de l'année 1927 mais Del Marle continue pendant deux années ses réalisations de mobiliers et de décorations intérieures. Son oeuvre la plus remarquable est la décoration néo-plastique du salon de sa maison de Pont-sur-Sambre [...]" (Avant-propos)
"Dans les années d'après-guerre, le Nord, qui vient de vivre les ravages des destructions, se reconstruit en se tournant essentiellement vers la tradition et le régionalisme. Dans ce contexte peu novateur, à une époque où émerge en France l'art décoratif, le groupe et la revue Vouloir correspondent à une courte période pendant laquelle des artistes sont à la recherche utopique d'un bonheur collectif auquel l'art pourrait contribuer. Ils vont mener une entreprise unique en France. Des écrivains engagés, auxquels vont se joindre des peintres, créent en janvier 1924 une revue intitulée Vouloir qu'ils définissent comme étant "un organe constructif de littérature et d'art moderne." Leur combat est de lutter contre la situation artistique qu'ils constatent à Lille et qu'ils dénoncent dans le manifeste publié dans le numéro un de la revue : "Les monuments, les vieilles pierres embarrassent nos rues et assassinent nos cités. Les salons officiels et les académies, hermétiques, fermés, sentent le moisi. L'art végète dans une absolue médiocrité et qui sort des rangs s'expose à devoir bien vite regretter son audace." Pendant deux ans la revue est essentiellement littéraire. Quand Del Marle en prend la responsabilité artistique en 1926, il l'ouvre aux artistes les plus avant-gardistes en Europe, et particulièrement au constructivisme russe, à l'école allemande du Bauhaus et au groupe néerlandais De Stijl.
"[...] La revue s'arrête au début de l'année 1927 mais Del Marle continue pendant deux années ses réalisations de mobiliers et de décorations intérieures. Son oeuvre la plus remarquable est la décoration néo-plastique du salon de sa maison de Pont-sur-Sambre [...]" (Avant-propos)